Mes techniques artistiques
Mes pratiques artistiques.
Peut-être désirez-vous en savoir un peu plus sur mes pratiques artistiques ? Enfin du moins celles qui sont importantes dans ma vie de tous les jours. Elles répondent aux noms d’écriture, de land art et d’arts plastiques. Je vais vous les redéfinir dans l’utilisation qui est la mienne et vous expliquer leurs bénéfices respectifs.
Définitions.
Dans ce premier paragraphe, je vais juste vous noter des définitions « classiques », telles que nous pouvons les trouver dans les dictionnaires ou autres sites internet. Commençons par celle que vous connaissez toutes et tous : l’écriture !Bilan : Coronavirus (53 jours de confinement) et botanique.
L’écriture, c’est évidemment l’acte d’écrire. On trace donc des lettres avec notre main, pour exprimer nos pensées, de la poésie, raconter des histoires ou faire un tri, comme une liste de courses par exemple.
Le land art : pratique artistique qui consiste à utiliser, dans la nature, les éléments qui nous entourent pour construire une œuvre d’art vouée à une existence éphémère.
Les arts plastiques : c’est un ensemble de techniques allant du dessin à la peinture, en passant par le collage, l’assemblage de différentes matières et couleurs pour composer une œuvre d’art (ou du moins qui aspire à l’être, ce qui n’est pas souvent le cas). La photographie, la sculpture, font aussi partie des arts plastiques (qui reste un terme assez fourre-tout que je n’aime pas trop sûrement à cause du mot plastique qui m’évoque les bouteilles).
Mes pratiques.
J’utilise chacune de ces techniques de façon plus ou moins régulière, quotidienne, dans mes pratiques artistiques. Elles ont toutes un bénéfice différent sur mes états d’âme. Chaque matin, je commence par une séance d’écriture, à la durée plus ou moins étendue. Cet exercice me permet de me structurer pour la journée à venir, c’est-à-dire que je peux y définir mon emploi du temps. L’écriture me permet également de me vider la tête d’un rêve encombrant. Enfin, cet exercice peut avoir l’effet d’un propulseur. Je veux dire par là qu’écrire me donne parfois, souvent, une énergie pour passer à l’action (et non pas de rester engluée dans des pensées ou émotion parasites).
Je pratique le land art de façon systématique quand je me trouve en extérieur. Attention, vous pouvez faire du land art dans votre jardin, mais arranger vos parterres de fleurs n’est pas du land art (combien même le jardinage peut être un art). Non, il faut réaliser une œuvre avec des bouts de bois trouvés par terre, dessiner sur du sable, créer des structures avec des cailloux, bref, les possibilités sont infinies, la nature étant, vous le savez, d’une richesse incroyable.
Pratiquer cet art dehors possède aussi une vertu incroyable, celle de nous éloigner de chez nous, de nous permettre de respirer un bon bol d’air frais, de nous aérer à la fois le corps et l’esprit. Les gens s’arrêtent pour discuter, pour dire : c’est « beau ». Je me fais vraiment beaucoup de bien en créant mes petits « tableaux » éphémères, sur la plage ou en forêt, j’y fais participer mes enfants parfois. L’autre avantage du land art, c’est que cela nous détourne de l’aspect technologique omniprésent dans nos vies.
Les arts plastiques.
Je sais que beaucoup d’entre vous pensent que les arts plastiques nécessitent de posséder pas mal de matériel. C’est en partie vrai, mais l’on peut faire beaucoup de choses avec simplement du papier, de la colle, des ciseaux, trois bouts de ficelle, une aiguille, des crayons etc. Les combinaisons sont infinies, si tant est que l’on prenne le temps d’y réfléchir un peu en amont. Les arts plastiques permettent de réveiller notre créativité, mais également de nous enfermer dans une bulle hors du temps, loin de tous nos soucis du quotidien.
Souvent, on se dit qu’il faut avoir du temps devant soi pour réaliser « son œuvre », mais bien souvent, il en faut peu. Ou du moins apprendre à s’en contenter. Avec deux petits à la maison, je suis souvent prise de court. Pourtant, un croquis fait à main levé m’apporte une petite dose de joie toujours salutaire, une petite broderie faite le soir (que je transformerai par la suite en bouton…), 3 couleurs lancées sur du papiers… Même si des fois le résultat me paraît loin de la finition, moche et/ou peu inspiré à cause de la précipitation dans lequel je le réalise. Cette petite dose de joie prend une autre dimension quand j’ai un peu plus de temps et que j’assemble tous ces petits bouts de production en une œuvre singulière.
Les bénéfices des pratiques artistiques.
Dans l’écriture, le land art ou les arts plastiques, c’est l’évasion qui compte. Elle se fait par la concentration, par le dépaysement que procure l’activité aussi. Si cela est d’autant plus vrai pour le land art qui se pratique en extérieur, cela l’est également pour les autres disciplines évoquées ci-dessus puisque nous ouvrons nos sens à ce qui nous entoure, à ce qui nous stimule, à ce qui nous fait du bien. Certes, le dépaysement est ici plus intime et relatif, néanmoins il est tout aussi efficace.
Les bénéfices sont donc variés, mais tous permettent de se sentir mieux, en phase avec soi-même. Le côté déstressant de ces pratiques est certain, leur pouvoir d’action sur la concentration tout autant. Il s’agit de moments d’évasion, à coûts réduits, qui ont un rôle important. En effet, les gens, pendant le confinement, se sont retournés vers ces pratiques très terre à terre pour pallier l’angoisse du moment. Et ça leur a fait tenir le coup ! Alors pourquoi ne pas les pratiquer au quotidien désormais ?