• artex et le ré-emploi textile 1
    art textile

    Ré-emploi textile

    700 tonnes par an, c’est ce que collecte chaque année l’entreprise Artex. Sa mission consiste en la revalorisation du textile afin de réduire la masse de déchets.

    Tout d’abord, ces centaines de millier de kilos de textiles sont stockées, puis triées et conditionnées par des salariés, tous en contrat d’insertion. Mais avant ce travail de fourmi, ces vêtements, chaussures et autres linges de maison sont collectés dans des conteneurs disséminés à divers points stratégiques de l’agglomération briochine. Chaque habitant peut donc y déposer les vêtements, draps et autres matières textiles dont il n’a plus l’usage.Chacun participe ainsi au ré-emploi textile, à sa mesure.

    C’est en très grande partie grâce à Artex que nous réussissons à nous fournir en toile metis qui nous sert dans la confection de nos ouvrages.

    Ainsi, une seconde vie est donnée à toute cette matière. D’une manière générale, 95% des textiles peuvent se recycler à partir du moment où la matière récupérée est propre et sèche. Les vêtements, draps, couvertures etc. seront revendus tels qu’ils sont ou bien seront reconditionnés (par exemple coupés pour en faire des chiffons). Même usagés, ils trouveront une fonction soit dans des matériaux d’isolation en étant broyés, soit pour la production de nouveaux textiles en étant défibrés..En bref, les possibilités sont diverses et variées.

    Hélas, seul 18% de ces 700 tonnes de stock pourront être remis à la vente ou recyclés. Le reste de ces déchets partira à la poubelles et a terme, ils fourniront de la matière pour devenir des combustibles solides de récupération.

    De par leur impact environnemental et leur engagement social, même si notre contribution reste modeste dans ce circuit (nous ne leur achetons qu’environ70 kg par an) c’est une fierté que de contribuer, même à petite échelle, au ré-emploi textile en confectionnant nos couvertures, plaids, tentures murales et autres accessoires de décoration pour la maison.

    Une industrie gourmande et polluante.

    L’industrie du textile est une ogresse. Il faut des quantités faramineuses d’eau pour confectionner ne serait-ce qu’un jeans (7000 à 10000 litres). Il se trouve que beaucoup de cette eau sert d’outil de rinçage et des milliers de litres se retrouvent pollués par des teintures industrielles. Des polluants sont donc transportés dans des rivières, puis reposent ensuite dans des nappes phréatiques, contaminant celles-ci et qui, par ricochet, contaminera les personnes qui la consommeront. Si les normes en France et en Europe sont un peu plus drastiques en la matière, en interdisant par exemple l’utilisation du mercure, dans les pays d’Asie notamment, il n’en est pas de même. La fast Fashion provenant de Chine par le biais de grands groupes ne tient pas compte de ces problématiques. C’est pour cela que nous tâchons de ré-utiliser des matières ayant déjà servi, de façon à ne pas aggraver la situation environnementale. Cela nous paraît plus que jamais primordial.

    Nos créations

  • couverture enfant
    art textile,  Fragements de vie

    Août chez Vert Garance, les ateliers vlogs continuent !

    Bien le bonjour à vous qui passez par ici, déjà la mi Août, le temps passe et ici il n’y a pas d’ennui… On pourrait même dire que le rythme de l’entreprenariat s’invite petit à petit dans ma vie même si les résultats visibles sont encore loin de l’être.

    Je garde confiance et les ateliers Vlogs me montrent que j’avance, je fais bel et bien face à la procrastination. Le plus dur dans cette création d’entreprise c’est la solitude, on m’avait pourtant prévenu mais j’avoue que c’est pas facile et surtout en ce mois d’Aout où fournisseurs et partenaires sont en vacances… Allez, haut les cœurs, dans moins d’une semaine on pourra dire “bye bye Aout” et “bonjour septembre”…

    En attendant je vous glisse dans ce message les 2 derniers ateliers vlogs.

  • Fragements de vie,  vlog

    Atelier Vlog

    Il faut toujours que je me lance des défis d’où l’atelier Vlog…

    Surement parce-que ça me donne “l’obligation” d’avancer ou plus qu’obligation, le “prétexte…

    Toujours est-il que je me suis dis en ces vacances 2023 au lieu d’écrire ou en plus d’écrire, tu vas filmer ton quotidien.

    • ça te donnera un point de référence pour juger l’avancé
    • ça changera de point de vu et d’espace de diffusion
    • ça te permettra d’expérimenter de nouvelle chose

    J’espère que le format vlog vous plaira, j’attends vos retour 😉

  • art textile
    création entreprise,  Fragements de vie

    Mon histoire avec la fibre textile

    Fibre textile : Laine, dentelle, galon et bout de tissu.

    J’ai toujours été entouré de fibres textiles, et ce depuis mon enfance. Ma mère adoptive avait un élevage de lapin angora. Elle filait et tricotait sa laine elle même. Elle nous confectionnait nos vêtements. Autant dire que les travaux d’aiguille n’avaient aucun secret pour elle. Plus tard, lorsque je me suis orientée professionnellement vers le spectacle vivant ( la danse puis le cirque), les matières textiles m’entouraient toujours. À chaque nouveau spectacle il y avait une création de personnage, et qui dit nouveau personnage dit nouveaux costumes (souvent confectionnés dans des matières fluides pour rendre le mouvement aisé. Pour personnaliser ces costumes, chacun faisait de la récupération de bouton, galons, dentelles…).  Enfin, le textile m’accompagnait également dans l’aménagement de mon petit lieu de vie, à savoir ma caravane.

    Ma passion et mon besoin de manipuler des matières textiles est viscérale. Le contact avec le textile est primordial car ça remplit mon être, me rassure, me console, et surtout m’inspire.

    L’expérience professionnelle loin de la fibre textile

    Après le spectacle, puis après ma formation d’art-thérapie (n’ayant pas débouché sur une carrière en institution) j’ai alors fait une tentative professionnelle dans la reliure qui a été peu fructueuse. C’est alors qu’une une petite descente aux enfers a pris place, en partie à cause du Covid…. Mais une visite éclaire de ma mère m’annonçant qu’elle me lègue :

    • son rouet pour filet la laine,
    • son métier à tisser,
    • sa machine à coudre,
    • ses restes de laines à foison et surtout ses kilogrammes de vieux drap d’antan en lin et coton à fait naître une évidence.

    Je ne veux pas que toute cette matière disparaisse en décheterie!

    Ma décision est prise : mettre le textile au cœur de mon activité.

    Grâce à l’art textile je vais la transformer ! Le déclic final, celui du :

    • « je n’ai pas le choix,
    • il faut y aller,
    • je veux contribuer au monde,
    • je veux que mes enfants puissent grandir dans un monde plus vertueux,
    • j’accepte cette mission,
    • je fais la promesse de faire du mieux que je peux » est apparu en voyant le reportage d‘Hugo Clément.
    patchwork

    L’upcycling, le zéro déchet ou la seconde chance ?

    Aujourd’hui c’est un engagement que je prends. Je veux créer avec des matières textiles récupérées qui seront transformées selon mes besoins. Des tissus plus souvent en coton ou en lin, qui pourront être ennoblies par mes soins, c’est-à-dire teintés, imprimés. Tous ces morceaux de tissu seront, assemblés, cousus et pourquoi pas brodés. Si le mouvement contre la fast fashion emploie le mot d’upcylé, d’autres disent qu’il s’agit de Zéro déchet. Pour moi, je redonne une chance à l’existant et je raconte une nouvelle histoire.

    De la couverture à l’art mural au sein d’un studio de design.

    Et pour être sure qu’un maximum de tissu soit transformé, j’ai décidé de faire de la couverture, de l’art mural qui, lui, me permet de mélanger des techniques ancestrales et de techniques contemporaines. Pour être encore davantage sûre d’aller au bout de mon envie, j’ai décidé d’investir dans une machine professionnelle. Elle s’appelle longArm et elle va me permettre de matelasser les surfaces que je vais créer.

    Le studio de design textile Vert Garance est bel et bien en train de naître.

    teinture végétale genade
  • teinture ortie
    Fragements de vie,  Teinture végétale

    La teinture à l’ortie

    La teinture végétale à l’ortie.

    Pour cette nouvelle expérience de teinture naturelle, C’est par une matinée pluvieuse que je suis allée ramasser des orties avec mes loulous qui sont d’excellents assistants. J’aime ces moments en famille où je travaille et où je peux les sensibiliser aux plantes.

    Je n’ai ramassé que la tête avec mon ciseau en veillant à regarder sous les feuilles s’il n’y avait pas de maladie ou des œufs d’insecte. Loin de moi l’idée de déloger ces petites bêtes si importantes pour la biodiversité.

    Utiliser le végétal pour l’art-textile.

    De retour à la maison, j’ai utilisé mon pot d’aluminium, j’ai pesé mes orties pour avoir une référence. Dans la teinture je ne suis pas une puriste de la précision car je pars du principe que toutes mes teintures sont destinées à de l’art textile, et non a être reproduite à l’identique. C’est une teinture qui capte l’instant présent.

    Le tissu que j’ai utilisé était du coton mordancé au lait de soja. Je souligne en passant que j’aime de plus en plus cette méthode de mordançage… Quand je serai plus sure des résultats j’en ferai un post. En attendant revenons à nos orties.

    Le secret de la teinture à l’ortie.

    Le secret dans cette teinture c’est de chauffer longtemps la préparation sans jamais faire bouillir les plantes (sinon la couleur serait « brûlée »). Attention : l’eau doit juste recouvrir les feuilles, ne surtout pas trop en mettre. Quand le moment de tremper les tissus sera venu, nous pourrons rajouter de l’eau au bain… Il faut nous rappeler qu’à ce stade, on essaie de récupérer la substantifique moelle pour une couleur la plus pure.

    Après cette première cuisson, on laissera refroidir tranquillement puis on pourra chauffer la préparation une deuxième fois. Ensuite arrivera le temps de la transformation et de l’oxydation de la teinture.

    C’est bien d’attendre 2 jours pour avoir une jolie teinte vert-de-gris, une couleur tendre et délicate.

    Enfin nous allons rallonger le bain, réchauffer la teinture, et plonger notre tissu sans oublier de le brasser afin d’avoir une couleurs de teinture la plus uniforme possible. Comme d’habitude il faut faire sécher le tissu à l’abri du soleil.

    La teinture à l’ortie est-elle solide?

    Point de vue de la Solidité, je ne suis encore qu’à l’étape du test. Il faut que je lave plusieurs fois le tissu et le fasse sécher pour voir si la couleur est résistante… Après il est toujours possible de reteindre par la suite le tissu.

    Personnellement, j’aime les couleurs avec un aspect délavé, alors ça me va et je suis sûre qu’avec la couleur rose de l’avocat le combo fera fureur. A essayer.

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    Avril et le salon 2023 “Pour l’amour du fil”

    Le mois d’avril a été marqué par le salon nantais « Pour l’amour du fil ».

    C’était la première fois que je faisais le déplacement et j’en suis revenue avec énormément d’étoiles dans les yeux. Tout d’abord j’ai pu admirer les expositions de grands artistes textile venus du monde entier. J’avais pu voir certains dans des magazines ou en photo sur instagam, mais voir les œuvres en vrai était vraiment impressionnant, notamment parce que j’ai pu découvrir une infinité de détails, de couleurs, mais aussi la densité des œuvres. C’était très Impressionnant également de voir des œuvres textiles de grandes dimensions (4m sur 4m).

    De tous les artistes, mon expo préférée a été celle de Galla, pour la délicatesse des pièces, la technique, la sensualité des formes et l’imaginaire de chaque tableau. J’ai pu échanger avec cette artiste simple et accessible et c’était juste wahouuuu…

    Je suis revenue du salon avec deux magnifiques livres.

    De l’un j’adore le côté historique des quilts. Je trouve extrêmement moderne leurs couleurs malgré leur age. Mais cela ne prouve t-il pas que la courtepointe est intemporelle ??? L’autre livre, qui est celui de Ségolène Schweitzer, qui exposait aussi lors du Salon, m’a marqué par son univers auquel je suis très sensible. Comme moi, elle utilise des matériaux récupérés et chacune de ces œuvres raconte une histoire. Les mots brodés sont présents dans ces œuvres et j’adore cette idée de laisser des messages. Tout est fait à la main, ce que j’admire. Cela dégage une grande symbolique pour moi, celle qui veut dire prendre le temps, lié le corps au service de l’œuvre, perpétuer les savoir-faires hier ancrés et aujourd’hui menacés.

    Lors du Salon, j’ai pu tester les longarms de chez handiquiter, no comment, j’en rêve… Et le rêve deviendra t-il réalité ??? Histoire à suivre.

    Enfin j’ai rencontré du beau monde, certains avec qui j’échangeais sur instagram et d’autres qui ont été des rencontres du jour avec qui j’espère garder le lien. Ce sont de belles personnes avec un savoir encyclopédique du patchwork et ça me nourrit puisque, quand je suis plongé dans un milieu, j’aime en connaître l’histoire.

    Je serai mal à l’aise de m’autoproclamer faisant partie l’univers du patchwork, mais ce salon à dédramatisé cette sensation d’être une « usurpatrice ». Les mauvaises rencontres passées ne voulaient pas m’apprendre la technique parce-que soi-disant cet art ne se transmettait pas à n’importe qui et qu’il fallait que ce savoir soit préservé. Les rencontres faites ce jour-là m’ont prouvé que l’ouverture d’esprit existe, et c’est réconfortant.

  • patchwork moderne
    Non classé

    Mars et le printemps

    Pour cette nouvelle création je me suis inspirée du printemps et de ce que pouvait m’évoquer les giboulées de Mars.

    On retrouve toujours dans cette pièce la matière coton lin et la teinture jaune réalisée par mes soins, les petits détails s’inspirent de la broderie japonaise.

  • art textile

    Février 2023 le mois de la recherche

    Mon mois de février est toujours consacré à la recherche et l’expérimentation.

    Cette année j’ai voulu participer à nouveau au défi “recette de tissu” de l’artiste textile Jane Emerson. Mais j’avoue avoir été beaucoup moins inspirée par les thèmes demandés : 28 jours de thèmes, tous différents, imposés. J’ai ressenti une sensation de lourdeur et de survole. Je pense que j’aurais aimé choisir un thème et pouvoir l’approfondir, pouvoir créer plusieurs versions jusqu’à satisfaction. Le fait d’avoir un thème par jour n’était pas du tout agréable là où l’année dernière j’étais plus inspiré et sur lequel je m’étais lâchée. Cette année, j’ai donc ressenti beaucoup de frustration et à la fois je suis heureuse d’avoir été au bout et de pouvoir analyser le négatif du positif. Cela signifie que j’ai évolué dans le bon sens et qu’aujourd’hui, j’ai juste plus d’exigence dans ma façon de créer autour du textile.

    Une autre problématique que j’ai rencontrée, ce mois-ci, a été le fait d’avoir voulu développer ce que sera mon entreprise.

    Répondre à :

    • quoi : qu’est-ce que je vais proposer sachant que j’ai plein de possibilités, de savoir-faire et que tout me passionne autour de l’univers du textile.
    • Pour qui : cela m’a pris beaucoup de temps et je n’ai toujours pas de réponse clair.

    Alors peut-être qu’il faut, comme ce blog, commencer quelque part, les choses s’affineront avec le temps. Mais j’avoue que cette situation est un peu déstabilisante. Mars arrive, il me restera un mois pour expérimenter ce que je veux proposer. j’aimerais vraiment que la situation s’éclaircisse (Ma bonne fée où es-tu?). j’ai besoin de partir de mon emploi actuel qui m’empêche d’avancer ! Un peu comme si, étant un le chemin, je me retrouve (au figuré) devant 4 sentiers assez sombres sans savoir lequel prendre.

    Je ne vois aucun souci et accepte que tout ne soit pas clair, je suis sur la dernière ligne droite, celle du choix, et en dédramatisant je suis juste à un carrefour de ma vie, quoi! Car finalement tout est histoire de choix. Alors avec joie je dis, bonjour à Mars, je me prépare à accueillir toutes les opportunités qui vont se présenter à moi avant la fin de mon CDD le 31 du mois.

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  • Fragements de vie

    Résolutions et projets

    Semaine 1, une ligne directrice : l’audace

    Nous y sommes et c’est reparti pour une nouvelle année… quelle sera la promesse???

    Je ne veux pas annoncer mes bonnes résolutions pour la bonne et simple raison que je n’arrive jamais à réaliser la liste entière que je m’inflige.  L’année dernière j’avais arrêté la bonne vieille liste pour ne choisir qu’un mot. Si je me rappelle bien j’avais choisi AFFIRMATION… J’avoue qu’il m’a guidé toute l’année et lors des moments de moins bien, il m’a aidé à remonter la pente. Alors pour cette année je réitère l’expérience et le mot qui m’est venu spontanément c’est AUDACE. Je suis sincère en disant que j’ai dû aller regarder la définition dans le dictionnaire. Autant ce mot est apparu d’un seul coup, je l’ai accepté tout de suite sans savoir de quoi il en retournait exactement, qu’une fois la vague passée, je me suis dis, “bon et maintenant, …”

    Reprendre tout doucement le blog, toujours avec le même objectif : qu’il soit mon journal de bord. Tout l’enjeu est de savoir si je vais réussir à m’y tenir régulièrement… Surement que je vais devoir me délester des “pour un blog, il faut que…” Rien que de l’évoquer et je me sens déjà plus libre. Après tout, je n’ai personne à convaincre. Qui veut en savoir plus sur moi, mes projets, mes inspirations, mes aboutissements, mes joies et mes peines, me suivent. Qui veut correspondre avec moi et c’est avec un grand plaisir que je vous répondrais. Vous êtes les bienvenus!

    Semaine 2, un accompagment l’ADIE

    Officiellement, Je peux l’annoncer : j’ai eu la réponse et j’ai été accepté !

    Je rentre dans le dispositif du pass création de ma région. Alors quesako? C’est un dispositif régional qui soutient des projets de création d’entreprise à chacune des étapes de celle-ci en suivant les différentes étapes allant du montage à la structuration financière, mais également en poursuivant avec le suivi post création. Cet accompagnement est financé par la Région Bretagne.

    C’est incroyable ! En rencontrant mes interlocuteurs de l’Adie, j’ai tout de suite senti que j’étais en bonnes conditions pour mener à bien un projet d’entreprenariat. J’ai à cœur de créer une structure qui puisse évoluer dans le temps, dans la pérennité. Ce projet que je suis en train de mûrir, c’est une histoire de résilience mais aussi de transmission, c’est certain.

    L’idée première est, pour rester vague, de monter un studio de design textile autour de mes savoir-faire (couture, broderie, tissage, teinture) et de fibres naturelles chinées, recyclées, transformées pour l’univers de la décoration.

    Semaine 3 : Une commande à terminer, pression ou pas pression???

    Cette commande est à destination d’un membre de ma famille. On pourrait alors dire “pas de pression” sauf que, parfois, la famille est la pire interlocutrice pour nous donner des retours. La personne en question est ma maman, et elle ne sait pas ce que je lui confectionne, donc j’avoue en toute franchise que j’ai aucune pression. Il s’agit plutôt d’un test pour voir sa réaction. Ma maman est une femme ayant les doigts en or. Si je suis si amoureuse de la matière laine et du textile en général, elle en est la responsable. Elle tricote, elle crochète, elle brode, elle coud, elle tapisse, elle décore… Bref les travaux d’aiguilles et l’univers de la maison n’ont aucun secret pour elle. Sa couleur préférée est l’améthyste, d’où ce choix de couleur de départ. Perso je trouve que je n’ai pas assez documenté ma création car il manque de gris. Ce sera un bon exercice et je compte lui confectionner deux cousins qui seront assortis à la couverture.

  • Fragements de vie,  Pratique artistique,  Recherches en cours

    Semaine du 14 Fevrier 2022

    Cette semaine le thème ou les choses sont venues naturellement était twist.

    J’ai pensé à mes cheveux, lorsque je me fais des vanilles et la laine fut une évidence, souvent je dis de mes cheveux que ce sont des nuages…

    Et le rose? Je ne sais pas… J’ai pris ce que j’avais sous la main en stock… Mais je crois que cette couleur, je ma manie naturellement depuis que je fais de la teinture à l’avocat.