Avril et le salon 2023 “Pour l’amour du fil”
Le mois d’avril a été marqué par le salon nantais « Pour l’amour du fil ».
C’était la première fois que je faisais le déplacement et j’en suis revenue avec énormément d’étoiles dans les yeux. Tout d’abord j’ai pu admirer les expositions de grands artistes textile venus du monde entier. J’avais pu voir certains dans des magazines ou en photo sur instagam, mais voir les œuvres en vrai était vraiment impressionnant, notamment parce que j’ai pu découvrir une infinité de détails, de couleurs, mais aussi la densité des œuvres. C’était très Impressionnant également de voir des œuvres textiles de grandes dimensions (4m sur 4m).
De tous les artistes, mon expo préférée a été celle de Galla, pour la délicatesse des pièces, la technique, la sensualité des formes et l’imaginaire de chaque tableau. J’ai pu échanger avec cette artiste simple et accessible et c’était juste wahouuuu…
Je suis revenue du salon avec deux magnifiques livres.
De l’un j’adore le côté historique des quilts. Je trouve extrêmement moderne leurs couleurs malgré leur age. Mais cela ne prouve t-il pas que la courtepointe est intemporelle ??? L’autre livre, qui est celui de Ségolène Schweitzer, qui exposait aussi lors du Salon, m’a marqué par son univers auquel je suis très sensible. Comme moi, elle utilise des matériaux récupérés et chacune de ces œuvres raconte une histoire. Les mots brodés sont présents dans ces œuvres et j’adore cette idée de laisser des messages. Tout est fait à la main, ce que j’admire. Cela dégage une grande symbolique pour moi, celle qui veut dire prendre le temps, lié le corps au service de l’œuvre, perpétuer les savoir-faires hier ancrés et aujourd’hui menacés.
Lors du Salon, j’ai pu tester les longarms de chez handiquiter, no comment, j’en rêve… Et le rêve deviendra t-il réalité ??? Histoire à suivre.
Enfin j’ai rencontré du beau monde, certains avec qui j’échangeais sur instagram et d’autres qui ont été des rencontres du jour avec qui j’espère garder le lien. Ce sont de belles personnes avec un savoir encyclopédique du patchwork et ça me nourrit puisque, quand je suis plongé dans un milieu, j’aime en connaître l’histoire.
Je serai mal à l’aise de m’autoproclamer faisant partie l’univers du patchwork, mais ce salon à dédramatisé cette sensation d’être une « usurpatrice ». Les mauvaises rencontres passées ne voulaient pas m’apprendre la technique parce-que soi-disant cet art ne se transmettait pas à n’importe qui et qu’il fallait que ce savoir soit préservé. Les rencontres faites ce jour-là m’ont prouvé que l’ouverture d’esprit existe, et c’est réconfortant.