Fragements de vie

Fragment de ma personnalité : amoureuse du livre

Amoureuse de l’objet livre.

Suis-je une grande lectrice ? Si je me compare à mon mari (chroniqueur musical et littéraire, qui peut écouter une dizaine de disques par jour, qui peut lire un livre en une journée), je ne peux pas me considérer comme telle. Mais le livre, en tant qu’objet, j’aime le toucher, le sentir, le regarder, l’écouter ! Lorsque que je suis en présence d’un livre, tous mes sens sont en éveil.

De l’objet livre, j’aime sa constitution. J’aime le décortiquer, comprendre comment il est fabriqué. J’aime qu’il soit constitué de cahiers, et non qu’il soit, comme pour la majorité des livres que l’on trouve aujourd’hui,dans le commerce : collé feuille à feuille. De la même façon, il n’existe plus de page de garde, comme dans les vieux ouvrages, à la reliure “classique”, source de fiabilité, de solidité. Aujourd’hui, les livres sont fragiles, les pages se décollent dès la première lecture, le livre perd de sa superbe pour devenir un objet de consommation!

Une fois consommé, jeté aux oubliettes, au fin fond d’une bibliothèque…

Dans un futur proche, j’envisage de me diriger vers un CAP reliure. Je connais déjà certaines techniques, mais je n’ai pas de diplôme. La vision que j’ai des livres est la même que celle que je peux avoir pour mes carnets d’écriture, à savoir que chaque ouvrage doit pouvoir durer dans le temps, qu’il doit pouvoir vous accompagner partout sans craindre la bataille du sac à main ou d’une poche intérieure de blouson. Cette exigence implique pour moi que tous mes carnet soient cousus.

Acheter un carnet de qualité pour écrire plutôt que d’acheter un carnet dans les grandes surfaces est également pour moi d’importance. Les écrits sont précieux, pourquoi ce qui les renferme devrait être tristement banal, voire médiocre dans sa fabrication? La valeur d’un carnet n’est rien en comparaison de ce qu’il peut renfermer d’intime.Devoir enfermer ses secrets, ses pensés dans un carnet du commerce, sans âme, construit sans éthique environnementale, est pour moi une sorte de sacrilège.

Aujourd’hui, nous écrivons de moins en moins sur du papier, c’est aussi une des raisons pour laquelle j’ai envie de défendre le carnet, celui qui dure dans le temps. La valeur écriture est pour moi précieuse, et immortaliser des souvenirs, des idées, des pensés, des dessins ou même des photos, n’a pour moi pas de prix.

Comme dit le proverbe les paroles s’envolent mais les mots restent.

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