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Août chez Vert Garance, les ateliers vlogs continuent !
Bien le bonjour à vous qui passez par ici, déjà la mi Août, le temps passe et ici il n’y a pas d’ennui… On pourrait même dire que le rythme de l’entreprenariat s’invite petit à petit dans ma vie même si les résultats visibles sont encore loin de l’être.
Je garde confiance et les ateliers Vlogs me montrent que j’avance, je fais bel et bien face à la procrastination. Le plus dur dans cette création d’entreprise c’est la solitude, on m’avait pourtant prévenu mais j’avoue que c’est pas facile et surtout en ce mois d’Aout où fournisseurs et partenaires sont en vacances… Allez, haut les cœurs, dans moins d’une semaine on pourra dire « bye bye Aout » et « bonjour septembre »…
En attendant je vous glisse dans ce message les 2 derniers ateliers vlogs.
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Résolutions et projets
Semaine 1, une ligne directrice : l’audace
Nous y sommes et c’est reparti pour une nouvelle année… quelle sera la promesse???
Je ne veux pas annoncer mes bonnes résolutions pour la bonne et simple raison que je n’arrive jamais à réaliser la liste entière que je m’inflige. L’année dernière j’avais arrêté la bonne vieille liste pour ne choisir qu’un mot. Si je me rappelle bien j’avais choisi AFFIRMATION… J’avoue qu’il m’a guidé toute l’année et lors des moments de moins bien, il m’a aidé à remonter la pente. Alors pour cette année je réitère l’expérience et le mot qui m’est venu spontanément c’est AUDACE. Je suis sincère en disant que j’ai dû aller regarder la définition dans le dictionnaire. Autant ce mot est apparu d’un seul coup, je l’ai accepté tout de suite sans savoir de quoi il en retournait exactement, qu’une fois la vague passée, je me suis dis, « bon et maintenant, … »
Reprendre tout doucement le blog, toujours avec le même objectif : qu’il soit mon journal de bord. Tout l’enjeu est de savoir si je vais réussir à m’y tenir régulièrement… Surement que je vais devoir me délester des « pour un blog, il faut que… » Rien que de l’évoquer et je me sens déjà plus libre. Après tout, je n’ai personne à convaincre. Qui veut en savoir plus sur moi, mes projets, mes inspirations, mes aboutissements, mes joies et mes peines, me suivent. Qui veut correspondre avec moi et c’est avec un grand plaisir que je vous répondrais. Vous êtes les bienvenus!
Semaine 2, un accompagment l’ADIE
Officiellement, Je peux l’annoncer : j’ai eu la réponse et j’ai été accepté !
Je rentre dans le dispositif du pass création de ma région. Alors quesako? C’est un dispositif régional qui soutient des projets de création d’entreprise à chacune des étapes de celle-ci en suivant les différentes étapes allant du montage à la structuration financière, mais également en poursuivant avec le suivi post création. Cet accompagnement est financé par la Région Bretagne.
C’est incroyable ! En rencontrant mes interlocuteurs de l’Adie, j’ai tout de suite senti que j’étais en bonnes conditions pour mener à bien un projet d’entreprenariat. J’ai à cœur de créer une structure qui puisse évoluer dans le temps, dans la pérennité. Ce projet que je suis en train de mûrir, c’est une histoire de résilience mais aussi de transmission, c’est certain.
L’idée première est, pour rester vague, de monter un studio de design textile autour de mes savoir-faire (couture, broderie, tissage, teinture) et de fibres naturelles chinées, recyclées, transformées pour l’univers de la décoration.
Semaine 3 : Une commande à terminer, pression ou pas pression???
Cette commande est à destination d’un membre de ma famille. On pourrait alors dire « pas de pression » sauf que, parfois, la famille est la pire interlocutrice pour nous donner des retours. La personne en question est ma maman, et elle ne sait pas ce que je lui confectionne, donc j’avoue en toute franchise que j’ai aucune pression. Il s’agit plutôt d’un test pour voir sa réaction. Ma maman est une femme ayant les doigts en or. Si je suis si amoureuse de la matière laine et du textile en général, elle en est la responsable. Elle tricote, elle crochète, elle brode, elle coud, elle tapisse, elle décore… Bref les travaux d’aiguilles et l’univers de la maison n’ont aucun secret pour elle. Sa couleur préférée est l’améthyste, d’où ce choix de couleur de départ. Perso je trouve que je n’ai pas assez documenté ma création car il manque de gris. Ce sera un bon exercice et je compte lui confectionner deux cousins qui seront assortis à la couverture.
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La méthode Bullet Journal par Vert Garance
Une méthode, un outil, le Bullet journal ou Bujo
Le Carnet de type Bullet journal, contracté sous la forme « Bujo », est avant tout un outil d’organisation.
Suivant notre personnalité la méthode s’adapte. Selon nos envies et nos besoins, nous pouvons le personnaliser mais n’oublions jamais ceci : cet objet doit être utile et nous faire gagner du temps !
Quel matériel faut-il ?
Il existe des carnets dédiés à cette pratique, que vous pouvez trouver dans le commerce à des prix divers. Concernant les crayons, vous pouvez vous servir d’un simple crayon bic, en passant par le stylo à plume, jusqu’à aller, pourquoi pas, aux crayons techniques de type Micron. Vous pouvez également utiliser des feutres, les crayons de couleurs… À ce niveau également, l’univers est vaste et peut correspondre à vos envies et besoins. Il est important de choisir le matériel avec lequel vous vous sentirez à l’aise, avec lequel vous prendrez du plaisir.
Le Bujo en question.
Chez les puristes le bullet est composé de 4 grands principes :
- -Un titre clair et précis pour chaque partie que l’on va créer.
- -une numérotation de chaque page qui sera reportée dans un index en début de carnet.
- -des puces qui sont présentes pour simplifier et synthétiser les choses à faire.
- -une prise de notes par mots-clés pour ne retenir que l’essentiel à associer à un code visuel pour suivre ses taches plus aisément.
Des pages maîtresses du bullet journal :
L’index. Comme son nom l’indique, il s’agit du sommaire. Il est très pratique pour se référer à ce qu’on a écrit. Ne négligez pas sa fonction, il est un réel facilitateur de vos tâches, notamment quand le bujo sert aussi bien à l’organisation de votre vie professionnelle qu’à votre vie privée.
Aujourd’hui j’ai changé ma méthode et je n’utilise plus d’index car je travaille sur un petit cahier au mois. J’y retranscris seulement les 4 semaines du mois et organise uniquement la vie de ma microentreprise. j’ai ajouté 1 à 2 pages d’illustrations qui me servent comme un traker dessin. Cela représente donc seulement 6 pages/semaine, d’où ce choix de travailler sur un cahier et non un carnet.
On retrouve ensuite 3 sortes de planning qui sont :
- la vue à long terme,
- la vue à moyen terme,
- la vue à court terme.
Personnellement, je n’utilise pas la vue à long terme dans mon bujo pour une raison d’espace et de visualisation. Ma vue à long terme est inscrite sur une feuille A3 et affichée dans mon atelier, ainsi j’y ai toujours accès, de façon très visuelle. Je peux de plus la modifier facilement car j’utilise des minis post’it repositionnables.
La vue à moyen terme est inscrite en début de cahier. J’utilise aussi des post-it pour une question de mobilité et pour ne pas figer mes taches (sinon elles pourraient vite me déprimer si je m’aperçois que je n’ai pas de marge de manœuvre dans mon organisation). J’ai un grand besoin d’organisation, mais j’ai paradoxalement besoin de me savoir libre, de pouvoir adapter mon temps au fur et à mesure des contraintes qui sont les miennes.
En utilisant les post’it je peux déplacer certaines taches si je suis en retard dans mes productions, voire les jeter si la tâche à réaliser n’est plus adaptée.
Cette façon de procéder demande en revanche de prendre un temps hebdomadaire pour valider ou faire évoluer les taches et objectifs à atteindre. J’ai 2 pages par semaine consacrées à vérifier le temps par rapport à mes objectifs.
Enfin la vue à court terme qui est un planning semaine au jour le jour.
Dans celui-ci, certaines informations sont inscrites au crayon car elles représentent des incontournables (tâches fixes donc). Vous l’aurez compris, inscrites dans mon « petit cerveau », je ne peux pas déplacer la chose… Et d’autres taches sont inscrites sur un post-it afin de pouvoir moduler les tâches en fonction de mes contraintes.
Les codes graphiques et de couleurs
En bas de page, je note mes codes graphiques :
- fait,
- pas fait,
- reporté.
J’ai également un code couleur pour pouvoir répartir correctement toutes les tâches indispensables à réaliser pour faire tourner ma microentreprise (administration, direction, production, communication et vente).
Il y a des tâches que je n’aime vraiment pas faire et si je ne les échelonne pas, j’ai vite fait de ne me concentrer que sur la création !!! Ah ce cher petit cerveau (le vrai cette fois-ci) qui n’aimerait faire que ce qui lui plaît…
Les pages à thème
Ensuite viennent les collections. À mes tous débuts, comme une bonne élève, j’en inscrivais beaucoup, du type listes d’envie, DIY à essayer, liste de citations…
J’ai aussi réalisé des trackers, c’est-à-dire des tableaux pour faire un suivi de certaines habitudes (temps de lecture, sport, pratique artistique, heure du coucher…).
Aujourd’hui, je n’ai plus le temps de faire cela. Je me suis vite rendue compte que l’organisation devenait vite un piège à tracer des lignes, remplir des casses au détriment du temps si court et si précieux de création.
De ce temps, je n’ai gardé que 2 pages libres pour dessiner des motifs, des dessins, des idées de création… Résultat : un rendu beaucoup plus épuré. Les dessins me constituent une bibliothèque visuelle et un entraînement graphique quotidien.
Le plus important quand on utilise le bullet journal.
Il existe beaucoup de codes balisés dans la méthode bujo, mais après 4 années à expérimenter, je dirais que le plus important est avant tout de se poser et de se demander « de quoi ai-je besoin pour améliorer ma gestion du temps ? » Et ainsi au fur est à mesure être plus proche de sa propre organisation et besoins.
Pour appuyer l’idée d’être au plus proche de ses besoins, je ne vous conseillerai que de confectionner vous-même le carnet ou cahier de vos rêves. Vous obtiendrez ainsi une satisfaction totale ! Le proverbe ne dit-il pas : « on n’est jamais mieux servi que par soi-même »
Si toute fois, c’était vraiment difficile, faute de temps, de connaissances techniques je vous conseillerai d’utiliser un carnet déjà en votre possession, histoire de tester la méthode et ainsi découvrir de quoi vous avez réellement besoin. Tester, essayer est une bonne manière pour acquérir de l’expérience et être au plus près de vous-même.
Concernant les crayons, c’est la même chose. Avant d’investir, vous avez en votre possession beaucoup de crayons ! Et n’hésitez pas à piquer les crayons de vos enfants ou collègues également. Le tout est de savoir si ce medium vous plaît ou non. Est pratique ou non. Vous donne envie de progresser dans votre organisation ou non….
Pour aller plus loin sur le sujet
vous avez le livre et le site internet de Julie de zunzun
Petit guide pour Grand Bullet aux éditions Le temps apprivoisé
Pour s’essayer en groupe facebook : « Bullet Journal Créatif: Méthode R. Caroll, la créativité en plus »
Et si vous voulez créer et relier vous-même votre bujo, rendez-vous à la rubrique « contact » et faites le moi savoir. C’est avec grand plaisir que je vous guiderai.
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Expérience : Se remobiliser quand on perd ses repères
Comment se remobiliser quand on perd tous ses repères? Aujourd’hui toute mon activité de créatrice est remise en cause à tel point que mes pensées négatives me disent « Marielle arrête tout! » Et il y a aussi cette deuxième voix qui me dit : « mais ce n’est pas possible, arrêter reviendrait à renier qui tu es, tous ce que tu as déjà accomplis… » La remise en question et le changement, la ré-organisation est plus que nécessaire et voici dont traite cet article.
Alors comment continuer à avancer malgré la tempête ?
- La confiance vis-à-vis de la vie, j’ai le sentiment que cette situation veut m’apprendre quelque chose. Pour l’instant je suis la tête dans le guidon mais je sais que ça ne durera pas.
- L’instinct de survie ou je devais plutôt parler de l’instinct vital . C’est lui qui m’aide à maintenir le cap, non sans cette peur qui parfois me paralyse lorsque je me projette dans l’avenir.
- Quand cette peur panique arrive, je me concentre sur ce que mon corps sait, sur ce qu’il a appris quand j’étais danseuse sur fil (bref sur mes repères personnels) : un pas après l’autre et surtout pas de précipitation sinon le déséquilibre risque de me faire tomber.
Rien que pour retrouver ces sensations, revisiter mon parcours de vie, là où j’ai réussi des exploits, je me dis que cette situation compliquée ne peut pas rester éternellement bloquée. Alors en attendant tout comme le départ sur le fil lorsque le premier pied se pose dessus : je relève la tête et m’apprête à traverser la situation du mieux que je peux, en gardant bien à l’esprit tout ce que je sais déjà faire.
Je prends des initiatives comme celle de continuer à m’organiser, trouver des solutions, pour rester vigilante, ne pas m’endormir sur un travail d’usine assommant. Je souhaite rester disponible pour mes envies de créations quitte à les mettre de côté, les écrire dans un coin de cahier pour pouvoir les réaliser quand le temps sera plus propice.
Les grands bouleversements, faut-il en avoir peur ?
À l’heure où j’écris, je traverse une situation inédite : celle de devoir travailler dans un domaine très loin de mes inspirations et de mes valeurs. Certains pourraient me dire après tous les diplômes et savoir-faires que tu as, tu n’as pas d’autres moyens de subvenir à tes besoins que de travailler à l’usine ??? À la manière des Temps modernes de Chaplin !
Non, j’ai voulu aller au plus vite pour ne pas mettre en danger ma famille. Je ne veux pas que mes enfants se rendent compte des difficultés financières… Des difficultés à remplir le caddie pour manger.
Et dans ce contexte plus que particulier, j’ai besoin de me ré-organiser et trouver de nouveaux repères pour ne pas perdre l’espoir en mon activité de création de carnets, en l’espoir de vivre indépendamment d’une grosse entreprise qui brise, exploite des hommes et des femmes, qui gaspillent outrageusement devant ces mêmes personnes qui triment pour gagner leur vie.
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