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Les pièges à éviter et conseils pour la technique du Junk-journal
Éviter les pièges du junk journal et autres conseils
Le Junk-journal, traduit littéralement par « journal poubelle » est une discipline artistique apparue aux États-Unis. Pour en lire davantage sur cette technique je vous renvoie à l’article précédemment écrit il y a quelques mois : Qu’est-ce qu’un Junk journal
Qui dit « poubelle » dit travail avec des matériaux de récupération. Oui ! Mais ce n’est pas une raison d’y mettre tout et n’importe quoi qui aurait pour résultat un rendu trop surchargé !
Je défends corps et âme le fait de fabriquer des objets à la main. Par conséquent, cela implique que chaque œuvre que nous créons est là pour durer dans le temps. Elle devient le témoignage d’un moment donné. Je défends très fortement le fait d’incorporer des matières récupérées, des matières qui ont déjà une histoire passée, et de m’amuser avec pour créer,modifier, revisiter celle-ci afin de créer un équilibre entre l’ancien et le nouveau.
Ce qui fera la différence :
Mes 5 incontournables où je ne lésinerai pas sur la qualité
- -Les papiers et pages de livres illustrés,
- -Les cartons de couverture,
- -La colle papier et textile,
- -Le fil de reliure,
- -L’aiguille (si j’utilise la machine à coudre).
Les 5 points qui font pour moi le petit plus dans une création :
- -Avoir les bons gestes de teinture, que cela soit en teinture naturelle ou teinture du commerce, sur papier ou tissu.
- -Utiliser le bon grammage de papier suivant le résultat voulu (couture, broderie, ou teinture).
- -Connaître les différentes fibres textiles pour les coudre, broder, transformer.
- -Utiliser les bonnes encres, que cela soit pour l’impression imprimante ou tampon.
- -Avoir conscience des couleurs utilisées
Mes bons plans récup’ :
Pour les papiers, les solderies sont parfois des cavernes d’Ali Baba. On y trouve régulièrement, si vous prenez la peine de chercher un peu, des ramettes A3, A4, certaines fois des papiers imprimés scrapbooking ou non, mais également toutes sortes de carnets qu’on peut débrocher (terme en reliure signifiant découdre un livre) pour les recomposer et agencer comme on le souhaite dans un junk (carnets lignés ou non, carnets à point, carnets illustrés, cahiers d’écolier, chemise…).
Pour les tissus, ma préférence va à la récupération de vêtements dont les motifs souvent petits sont appropriés aux dimensions de carnets. On peut y récupérer, boutons et dentelle.
Pour les cuirs, il existe des magasins qui vendent au poids des chutes de cuir très bon marché et très qualitative, dont l’avantage est de posséder là aussi des dimensions idéales. Mon adresse préférée est en Dordogne, j’y passe une fois par an lorsque je visite ma maman (l’usine Jarverlac)
Donner du sens et de la valeur à la création voilà l’importance, la vigilance que l’on doit avoir lorsque qu’on se met à l’ouvrage. Et pour vous, quels sont vos incontournables quand vous créez ?
Vous trouverez des ressources sur le junk-journal sur ma chaîne youtube : Marielle béguinel
Sinon venez me faire un coucou sur mon Instagram : Vert garance
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La méthode Bullet Journal par Vert Garance
Une méthode, un outil, le Bullet journal ou Bujo
Le Carnet de type Bullet journal, contracté sous la forme « Bujo », est avant tout un outil d’organisation.
Suivant notre personnalité la méthode s’adapte. Selon nos envies et nos besoins, nous pouvons le personnaliser mais n’oublions jamais ceci : cet objet doit être utile et nous faire gagner du temps !
Quel matériel faut-il ?
Il existe des carnets dédiés à cette pratique, que vous pouvez trouver dans le commerce à des prix divers. Concernant les crayons, vous pouvez vous servir d’un simple crayon bic, en passant par le stylo à plume, jusqu’à aller, pourquoi pas, aux crayons techniques de type Micron. Vous pouvez également utiliser des feutres, les crayons de couleurs… À ce niveau également, l’univers est vaste et peut correspondre à vos envies et besoins. Il est important de choisir le matériel avec lequel vous vous sentirez à l’aise, avec lequel vous prendrez du plaisir.
Le Bujo en question.
Chez les puristes le bullet est composé de 4 grands principes :
- -Un titre clair et précis pour chaque partie que l’on va créer.
- -une numérotation de chaque page qui sera reportée dans un index en début de carnet.
- -des puces qui sont présentes pour simplifier et synthétiser les choses à faire.
- -une prise de notes par mots-clés pour ne retenir que l’essentiel à associer à un code visuel pour suivre ses taches plus aisément.
Des pages maîtresses du bullet journal :
L’index. Comme son nom l’indique, il s’agit du sommaire. Il est très pratique pour se référer à ce qu’on a écrit. Ne négligez pas sa fonction, il est un réel facilitateur de vos tâches, notamment quand le bujo sert aussi bien à l’organisation de votre vie professionnelle qu’à votre vie privée.
Aujourd’hui j’ai changé ma méthode et je n’utilise plus d’index car je travaille sur un petit cahier au mois. J’y retranscris seulement les 4 semaines du mois et organise uniquement la vie de ma microentreprise. j’ai ajouté 1 à 2 pages d’illustrations qui me servent comme un traker dessin. Cela représente donc seulement 6 pages/semaine, d’où ce choix de travailler sur un cahier et non un carnet.
On retrouve ensuite 3 sortes de planning qui sont :
- la vue à long terme,
- la vue à moyen terme,
- la vue à court terme.
Personnellement, je n’utilise pas la vue à long terme dans mon bujo pour une raison d’espace et de visualisation. Ma vue à long terme est inscrite sur une feuille A3 et affichée dans mon atelier, ainsi j’y ai toujours accès, de façon très visuelle. Je peux de plus la modifier facilement car j’utilise des minis post’it repositionnables.
La vue à moyen terme est inscrite en début de cahier. J’utilise aussi des post-it pour une question de mobilité et pour ne pas figer mes taches (sinon elles pourraient vite me déprimer si je m’aperçois que je n’ai pas de marge de manœuvre dans mon organisation). J’ai un grand besoin d’organisation, mais j’ai paradoxalement besoin de me savoir libre, de pouvoir adapter mon temps au fur et à mesure des contraintes qui sont les miennes.
En utilisant les post’it je peux déplacer certaines taches si je suis en retard dans mes productions, voire les jeter si la tâche à réaliser n’est plus adaptée.
Cette façon de procéder demande en revanche de prendre un temps hebdomadaire pour valider ou faire évoluer les taches et objectifs à atteindre. J’ai 2 pages par semaine consacrées à vérifier le temps par rapport à mes objectifs.
Enfin la vue à court terme qui est un planning semaine au jour le jour.
Dans celui-ci, certaines informations sont inscrites au crayon car elles représentent des incontournables (tâches fixes donc). Vous l’aurez compris, inscrites dans mon « petit cerveau », je ne peux pas déplacer la chose… Et d’autres taches sont inscrites sur un post-it afin de pouvoir moduler les tâches en fonction de mes contraintes.
Les codes graphiques et de couleurs
En bas de page, je note mes codes graphiques :
- fait,
- pas fait,
- reporté.
J’ai également un code couleur pour pouvoir répartir correctement toutes les tâches indispensables à réaliser pour faire tourner ma microentreprise (administration, direction, production, communication et vente).
Il y a des tâches que je n’aime vraiment pas faire et si je ne les échelonne pas, j’ai vite fait de ne me concentrer que sur la création !!! Ah ce cher petit cerveau (le vrai cette fois-ci) qui n’aimerait faire que ce qui lui plaît…
Les pages à thème
Ensuite viennent les collections. À mes tous débuts, comme une bonne élève, j’en inscrivais beaucoup, du type listes d’envie, DIY à essayer, liste de citations…
J’ai aussi réalisé des trackers, c’est-à-dire des tableaux pour faire un suivi de certaines habitudes (temps de lecture, sport, pratique artistique, heure du coucher…).
Aujourd’hui, je n’ai plus le temps de faire cela. Je me suis vite rendue compte que l’organisation devenait vite un piège à tracer des lignes, remplir des casses au détriment du temps si court et si précieux de création.
De ce temps, je n’ai gardé que 2 pages libres pour dessiner des motifs, des dessins, des idées de création… Résultat : un rendu beaucoup plus épuré. Les dessins me constituent une bibliothèque visuelle et un entraînement graphique quotidien.
Le plus important quand on utilise le bullet journal.
Il existe beaucoup de codes balisés dans la méthode bujo, mais après 4 années à expérimenter, je dirais que le plus important est avant tout de se poser et de se demander « de quoi ai-je besoin pour améliorer ma gestion du temps ? » Et ainsi au fur est à mesure être plus proche de sa propre organisation et besoins.
Pour appuyer l’idée d’être au plus proche de ses besoins, je ne vous conseillerai que de confectionner vous-même le carnet ou cahier de vos rêves. Vous obtiendrez ainsi une satisfaction totale ! Le proverbe ne dit-il pas : « on n’est jamais mieux servi que par soi-même »
Si toute fois, c’était vraiment difficile, faute de temps, de connaissances techniques je vous conseillerai d’utiliser un carnet déjà en votre possession, histoire de tester la méthode et ainsi découvrir de quoi vous avez réellement besoin. Tester, essayer est une bonne manière pour acquérir de l’expérience et être au plus près de vous-même.
Concernant les crayons, c’est la même chose. Avant d’investir, vous avez en votre possession beaucoup de crayons ! Et n’hésitez pas à piquer les crayons de vos enfants ou collègues également. Le tout est de savoir si ce medium vous plaît ou non. Est pratique ou non. Vous donne envie de progresser dans votre organisation ou non….
Pour aller plus loin sur le sujet
vous avez le livre et le site internet de Julie de zunzun
Petit guide pour Grand Bullet aux éditions Le temps apprivoisé
Pour s’essayer en groupe facebook : « Bullet Journal Créatif: Méthode R. Caroll, la créativité en plus »
Et si vous voulez créer et relier vous-même votre bujo, rendez-vous à la rubrique « contact » et faites le moi savoir. C’est avec grand plaisir que je vous guiderai.
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Acheter un carnet de créateur
Pourquoi acheter un carnet de créateur ?
Si vous avez lu mon article précédent Les différentes fonctions du carnet, vous devez absolument lire celui-ci. Pourquoi acheter un carnet de créateur alors que des carnets, vous pouvez en acheter partout dans le commerce. Quelles sont les spécificités du carnet de créateur ? Quelles sont les différences fondamentales entre un carnet lambda et un carnet fait-main ? Qu’est-ce que cela implique d’en acheter un ? Je vous explique tout cela du mieux que je peux.
Carnet du commerce ou carnet de créateur ?
Tout le monde a le choix. Une personne peut choisir d’acheter un carnet lambda dans une grande surface ou une papeterie. Mais avec le temps, sa solidité, sa fiabilité est souvent mise à mal et des feuilles finissent trop souvent par se décoller. Il s’agit là de carnets pas chers, certes, mais cela implique une qualité moindre.
Il est alors possible de choisir l’aspect inverse et investir dans les « grandes marques » (je pense à Moleskine, leuchttrum). Ces carnets sont solides, robustes, mais très (trop ?) classique. Ils sont tous semblables et, c’est vrai, un peu trop « lisses ». Il vous reste alors une troisième solution : choisir de travailler, d’écrire, de jouer avec des carnets de créateurs. C’est évidemment ce que je défends.
En quoi est-ce « génial » de posséder un carnet de créateur ?
Premier point, et pas des moindre, ce carnet est unique ! C’est vrai qu’il sera plus onéreux que ceux achetés dans le commerce, mais il possède plusieurs qualités ou valeurs. La première concerne l’éthique : éthique de fabrication, de rigueur, de choix de matériaux respectueux de l’environnement ou limitant l’empreinte carbone dans sa conception (matériaux recyclés, teintures végétales faites main, avec les fleurs de mon jardin etc)… Il possède de plus un savoir-faire technique et est réalisé, de sa conception à sa commercialisation, par l’ « Homme » (et pas par la machine).
Vous valorisez, en achetant un carnet de créateur, la valeur-travail (et le travail bien fait même si des imperfections, qui lui confèrent une âme, subsistent), le respect d’une tradition remise au goût du jour, le savoir-faire d’un artisan artiste.
Cela peut paraître anecdotique, mais écrire dans un carnet de créateur, c’est aussi un exercice ludique. Vous écrirez sur différentes matières de papiers, sur des formats qui ne sont pas forcément standards (et en plus vous pourrez même partir à la recherche des imperfections qui donnent de l’âme aux objets faits main!).
Mes créations.
Les carnets que je crée sont nés de mes envies d’expérimenter. Ils sont le fruit de mes besoins de toujours découvrir et d’assembler de nouvelles matières. C’est en expérimentant, en combinant mes savoir-faire que j’ai eu l’idée de relier différentes matières, différentes textures etc. Je crois également que de tels carnets peuvent vous permettre d’explorer votre créativité, vos envies en suivant, pourquoi pas, la courbe d’une feuille qui aura laissé son empreinte sur le papier.
Je me sers, pour confectionner des carnets robustes, de ma formation de reliure classique (gage de solidité, de robustesse mais également d’amour du travail bien fait) pour créer des carnets alliant modernité et tradition. Aucune frontière ne s’impose dès que vous l’avez entre les mains ! Vous pouvez y écrire, dessiner, collecter des images, gribouiller, poétiser, coller des photos, bref, il vous appartient et vous pouvez en faire ce que bon vous semble !
Mon expérience personnelle de «carnet addict ».
J’utilise le carnet quotidiennement, qu’il me serve d’outil de développement personnel, d’organiseur, de collecteur d’idées (qui parfois arrivent très vites dans ma tête et qui peuvent repartir aussi vite qu’elles sont venues). Le carnet me permet de laisser une trace, de mieux apprendre à m’organiser, de mieux comprendre le monde qui m’entoure.
Pendant la période du coronavirus, sans le carnet, j’aurai sombré dans la noirceur de la vie, c’est certain. Quant au carnet artistique, livre-objet et œuvre d’art, il me permet de n’avoir aucune limite sur ma créativité et d’arrêter le temps. C’est d’une jouissance exquise😉
Et vous, êtes-vous « carnet addict » ?
Comment le vivez-vous ?
N’hésitez pas à me faire une demande si vous désirez acquérir un de mes carnets ou si vous souhaitez passer une commande particulière (je suis disponible pour vous confectionner le carnet dont vous rêvez!). Dans les deux cas, c’est avec plaisir que je vous proposerai le carnet qui correspond à vos envies et à vos besoins.
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Les différentes fonctions du carnet
À quoi sert un carnet ?
Forcément, cette question doit vous paraître un peu idiote : à quoi sert un carnet ? Non, ne riez pas, elle est sérieuse cette question. Parce que l’objet de tous les jours qu’est le carnet possède des vertus certaines, et des utilisations multiples, qui sauront correspondre à tous. Je vous propose de faire le tour de celles-ci dans ce petit article qui, je l’espère, ne sera pas trop barbant, Je vous listerai les différentes fonctions du carnet et je vous montrerai à quel point cet objet du quotidien peut être un allié dans la vie de tous les jours. Il vous montrera aussi à quel point j’aime le carnet.
Les quatre fonctions d’un carnet.
Pour moi, un carnet est un outil. Il possède plusieurs fonctions importantes. Il me sert d’outil de développement personnel, d’outil d’organisation, d’outil de recherche et d’outil artistique. Que vous réunissiez toutes ces fonctions en un seul carnet, ou que vous possédiez un carnet pour chacune d’entre elles, cet objet bien plus intuitif et pratique qu’un smartphone, vous accompagne où que vous alliez et est un compagnon du quotidien indispensable !
Les différents outils/fonctions.
Si je reprends les choses dans le même ordre, le carnet, en y annotant mes pensées, va me permettre dans un premier temps d’identifier certaines problématiques. Il va dès lors me permettre d’identifier des objectifs et, une fois ceux-ci atteints, de quantifier et de voir le chemin parcouru. Je le nomme « le carnet de développement personnel » ou « carnet de gratitudes » quand j’y fais une listes de Merci la vie.
Le carnet permet également de trier les informations, les demandes, les envies, et de les définir dans le temps. Il permet donc de mieux s’organiser (et donc d’être plus productif). C’est le bullet journal, l’agenda. De la même façon, le carnet s’avère être un super support pour pouvoir écrire, collecter, dessiner des choses, de déposer ses idées, de coller des images ou que sais-je encore ? Il suffit pour s’en convaincre d’imaginer Léonard de Vinci sans carnet. Aurait-il été Léonard de Vinci ou aurions-nous eu connaissance de son génie ? Pas sûr.
Le « couteau suisse » de mes envies.
Enfin, un carnet est un objet d’expression qui permet de s’exprimer pleinement, en mots, en couleur. C’est le principe de l’art-journal ou des livres objet. Tenir un carnet en soi n’a rien de péjoratif. Certains pourraient penser, à tort, que seules les jeunes filles ou adolescentes s’en servent, comme dans le cas des carnets (ou journaux) intimes où l’on peut faire des petits cœurs dans la marge.
Mais tenir un carnet n’a rien à voir avec cela. Ses usages sont multiples. On en revient alors à celui que pouvait en avoir Léonard de Vince, ou même à ceux de Frida kalo. Leur usage est donc bien plus vaste et plus intuitif que les agendas et autres « bloc-notes » sur téléphone portable ou ordinateur. C’est le véritable couteau suisse des mes envies, adapter à ma personnalité curieuse, sans cesse en mouvement.
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Bilan du mois de juin : travaille la matière – Vert Garance
Travailler la matière
La création d’entreprise est un long chemin de croix. Pour être sûr d’avancer, il est important de structurer et de fixer des objectifs (surtout pour une personne comme moi😋) afin de ne pas se perdre en chemin. Voici mon bilan pour le mois de juin qui vient de s’achever.
Mes objectifs pour le mois de juin étaient les suivants.
Le premier concernait ma présence sur les réseaux sociaux. Ils sont incontournables aujourd’hui pour toute entrepreneure, j’ai donc décidé de ne pas les négliger. En juin, j’ai réussi à être plus présente en story sur instagran en publiant de nombreux contenus. J’ai réinvesti Facebook, en créant une nouvelle page sur laquelle personne ne me suit (pour l’instant). L’important était de la créer, c’est chose faite. Je n’aime pas ce réseau, mais comme je le disais, c’est aujourd’hui incontournable.
Je voulais maintenir mon rythme d’écriture sur le blog et j’ai pris beaucoup de plaisir à raconter qui je suis, ce que je fais, les obstacles qui sont les miens, mes victoires aussi. Cela illustre mon métier je pense, c’est important pour moi de transmettre un peu de mon expérience. C’est vrai, pour le moment, tout cela part un peu dans tous les sens, et le rythme n’est pas encore régulier, mais je suis persuadée que cela constitue un puzzle dont je ne connais pas encore l’image finale. Jy prends du plaisir. Il ne faut pas que j’arrête en si bon chemin.
Mon bilan de juin est donc plutôt positif dans ces deux cas.
Pour le mois de juillet.
Pour le mois à venir, je vais poursuivre les efforts et trouver du contenu à offrir. J’aimerai tellement pouvoir échanger avec des humains ! Être derrière son écran, ça a du bon, ça protège un peu, mais je m’y sens seule. Échanger avec vous me ferait véritablement plaisir.
Au-delà de ces aspects « ordinateurs », il faut que je sois plus plus organisée sur les tâches à accomplir au sein de mon entreprise. Je suis ravie d’avoir découvert des outils de gestion comme Trello par exemple. Cet outil me permet de planifier mes taches, d’avoir une visibilité sur une échéance donnée. Ça m’aide à bien structurer mes tâches, leur déroulement, et de visualiser si je suis dans le bon tempo. De la même façon, mais dans un autre registre, je me sers de canvas pour mes stories et contenus sur instagram. Le gain de temps est appréciable une fois que l’appli est maîtrisée.
Une nouvelle fois, mon bilan du mois de juin s’avère assez positif.
Ce n’était pas prévu en juin, mais…
J’ai aussi suivi des formations gratuites sur facebook. Elles m’ont été plutôt bénéfiques ! J’ai commencé avec les Merakis. Cette formation m’a donné une vision sur le long terme, de ce que je veux pour mon entreprise et pour moi-même. Je n’avais qu’une vision restreinte et à court terme (je ne visualisais jamais plus loin que dans le mois à venir).
Penser et me dire que dans 10 ans j’aimerai être propriétaire d’un petit atelier de confection fut une révélation. C’est effectivement ce que je souhaite (et je l’ai d’une certaine façon toujours souhaité) : posséder un lieu dédié à l’art du livre, du carnet, où j’exposerai des petits accessoires tous fais à la main (matière et objet), où je proposerai des ateliers autour des techniques que sont la reliure, la broderie, la teinture naturelle, l’ecoprint, le papier recyclé…
À long terme donc, j’aimerai proposer aussi des ateliers pour transmettre aux gens l’envie de faire eux-même leurs carnets, mais j’aimerai également proposer des ateliers d’écriture et de dessin. Et puis, soyons fou, allons encore plus loin, cet atelier serait dans un « tout » qui fédérerait d’autres domaines comme, par exemple, l’édition, l’imprimerie, le design textile et papier. Il pourrait même y avoir un jardin de plantes tinctoriales et pourrait donc accueillir des paysagistes, des jardiniers.. Oups excusez-moi, je rêve tout haut…
Revenons à nos moutons. J’ai également suivi la formation des pies Bavardes sur le calcul des prix et là …. Bouuuuh dure, la réalité qui revient au triple galop😥….
Avoir des objectifs de production
Catastrophe, je ne suis pas dans les objectifs que je m’étais fixé ! L’organisation de ce mois s’est bien faite, mais entre le temps de production, mes envies, ces formations, la matière qui fut créée en début de mois mais pas utilisée comme je le voulais, je m’y perds ! Planifier le mois est une chose, tenir les objectifs en est une autre. Mais il faut du temps pour ajuster tout cela, j’ai eu les yeux plus gros que le ventre pour cette « première », je vais lisser un peu tous ces éléments pour le mois de juillet.
En revanche, ce travail m’a aussi montré des « failles » dont je n’avais pas forcément conscience. Je pensais qu’en prévoyant de faire des carnets, je pourrais utiliser n’importe quel support de matière. Mais en fait, c’est l’inverse qui me stimule. En effet, je peux aujourd’hui affirmer que c’est la matière qui m’inspire des carnets, des reliures, des objets et le non le contraire ! Le fait d’avoir prévu de faire X carnets A6, X carnet 15/15, ne m’inspire pas, alors que d’utiliser un beau tissu teinté à l’avocat oui. Celui-ci ne devra pas être adapté au carnet, c’est le carnet qui s’adaptera au tissu…
Bilan du mois de juin
Seulement un tiers de la production est faite. Grosse, grosse déception ! Alors soit Mon coté warrior a pris le dessus, soit mon organisation est mauvaise, trop ambitieuse. Une chose est sure, il va falloir redoubler d’efforts pour le mois prochain et ajuster la production.
Bref, mon constat est plutôt mitigé, surtout en matière de production. Je ferai mieux en juillet !😊
j’aime écouter des podcasts pendant que je confectionne mes carnets et celui que je suie depuis quelques jours en rapport à la création d’entreprise c’est celui de Julie. Ça mériterait un article complet sur son travail mais en attentant. Je vous mets le lien pour le découvrir.
Kinoko podcast : https://juliekinoko.fr/category/podcast
Et si vous avez de relire un de mes articles sur mes valeurs en voici un :
Faire son propre papier recyclé : des Valeurs Vert Garance
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Je vous parle de mes eco-prints
Vous avez-dit eco-print ?
Je réalise mes eco-prints essentiellement sur du papier ou du coton. J’ai récupéré de ma maman des draps qui ont plus de 50 ans d’âge qui sont une formidable matière première. Il m’arrive parfois de teindre sur du lin comme ici pour ce carnet (en vente à la boutique Regards de créateurs), ou si je trouve des vieux vêtements. C’est un réel défi de faire des eco-prints sur du coton. Si le tissu n’est pas mordancé, l’impression sera floue. Il faut beaucoup de préparation pour le tissu, aussi bien pour le nettoyage avant impression que pour le mordancer.
Nettoyage des tissus
Pour les tissus que j’utilise, comme ils n’ont jamais étaient utilisés, ils sont rêches. Je dois les faire tremper dans l’eau une première fois, toute une nuit. Puis je les passe en machine à 90°, avec un peu de lessive St Marc. Ils vont alors s’assouplir. Une fois secs, je coupe de morceaux pouvant être facilement utilisables pour les carnets. En général, ce sont des bandes de 40 centimètres. Ces morceaux sont beaucoup plus faciles à stocker. Ensuite ces morceaux sont soit mordancés ou soit découpés en lanières, pour faire du tissage ou des rubans pour le packaging des carnets.
Le mordançage.
C’est un nom un peu barbare quand on y pense🤔. Mais c’est une étape importante si on veut pouvoir voir une emprunte dessinée. Celui ci peut se faire avant le bain d’eco-print ou pendant la cuisson. On peut utiliser du sulfate d’aluminum, du sulfate de cuivre ou du sulfate de fer. Après une recherche, j’ai pu voir qu’il était possible également de mordancer la fibre de laine ou de soie avec des produits laitières. Je doute que sur du coton cela soit possible… ça reste à essayer. Le mordançage au cuivre est surtout utilisé dans la technique de la teinture naturelle, a essayer également sur un travail d’eco-print. J’en ai déjà un grand sourire d’avoir de la matière à expérimenter!
La préparation des plantes.
Il faut aussi préparer les plantes. Parfois les réhydrater. Connaitre la composition de ces dames car plus il y aura du tanin (même si elles en possèdent toutes) et plus tu t’assures d’un bon résultat 😊😊😊. Ce qui me passionne dans l’éco-impression, c’est la découverte du résultat. Aujourd’hui après de multiples et multiples tentatives et d’échecs, j’arrive à un niveau où mes impressions sont stables et dont le résultat s’approche de ce que je recherche et ait imaginé. Mais je sais aussi qu’il me reste beaucoup à explorer. La technique des eco-prints reste bien mystérieuse car elle ne dépend pas que de moi : la nature à également son rôle à jouer. Des fois elle nous réserve des surprises heureuses, parfois mauvaises. C’est quelque chose que j’aime beaucoup car je maîtrise pas tout le processus. La nature est bien mystérieuse.
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Permanence à la boutique Regards de Créateurs
Première permanence Regards de Créateurs
Tout d’abord je vous souhaite une douce et heureuse année 2020 qu’elle soit remplie de bonheur, d’humanité et de créativité. J’ai fait ma première permanence à la boutique Regards de Créateurs, à Dinan (22) et j’ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer les clients (qui pour la plupart étaient des gens de passage).
J’étais étonnée et agréablement surprise par leur bienveillance . Ils étaient curieux, posaient un tas de questions sur les créations de chacun. J’ai essayé d’y répondre pour le mieux… Je n’ai malheureusement toujours pas rencontré l’équipe. Sauf Stéphanie Mousquey qui était là par hasard, pensant que c’était le jour de sa permanence. J’en ai profité pour lui poser un tas de questions sur qui elle était, son processus de création… Elle est créatrice de bijoux en zinc, Elle dessine elle-même ses motifs et découpe ensuite les pièces. Elle arrive à faire de la dentelle avec du zinc c’est incroyable et terriblement beau !
Elle aime l’idée d’une matière presque brute,d’une empreinte découpée à la main.Elle aime la simplicité de cette matières qui lui donne une liberté d’expression.Les créations de Stéphanie
Ces bijoux m’inspirent un mélange de style moderne et ethnique. Des bijoux peuvent être portés tous les jours, mais je les imagine portés par des femmes avec un port de tête gracieux pour les mettre en valeur. Avec cette couleur gris clair qu’est le zinc, toutes les couleurs de peaux seront illuminées. Je vous encourage à aller vite faire un tour pour découvrir son univers. Et passez à la boutique faire des folies ! On peut dire que c’est encore Noël.
Les créations de Vert Garance
Voici un carnet sur le thème de ma chère région : la Bretagne. J’ai retrouvé un vieux bouquin en brocante sur le port de Légué (22). La couverture du livre m’a inspirer cette reliure copte. J’aime l’idée de pouvoir faire revivre, recycler un ouvrage. Celui-ci pouvant même devenir un objet de décoration dans un bibliothèque. Il est composé de 7 cahiers et la reliure copte lui permet de s’ouvrir entièrement. Plutôt astucieux pour écrire n’importe où.
Je vous souhaite une bonne journée ! À bientôt.
Autre carnet disponible en boutique, des carnets façon junk-journal : Vole vole papillon
Découvrez le port du Légué
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j’intègre une boutique de créateurs
Grand changement dans ma vie : j’intègre une boutique de créateurs !
Depuis le 9 décembre je fais partie de l’équipe de la boutique Regards de Créateurs à Dinan. C’est la première fois que je participe à une telle aventure. J’ai toujours été intimidé par les autres créateurs, notamment avec des pensées du genre : « les boutiques de créateurs, ce n’est pas pour moi, elles sont faites pour les gens de talent, avec une réelle recherche artistique, jamais je pourrais être sélectionnée par une boutique… »
Pourquoi intégrer une boutique ?
Lorsque j’ai pris la décision de devenir professionnelle et de m’immatriculer, je savais que j’allais être confronté aux autres, qu’il allait falloir assumer mon statut de Créatrice (un mot assez vilain dans une famille comme la mienne, une famille d’ouvriers, qui plus est ayant fait le choix d’adopter une petite fille noire… Sûrement pas avec la pensée qu’elle développe de l’« Art »…)
Et c’est par hasard, en rentrant d’une formation à la Chambre des métiers, que je postule à une annonce du groupe facebook crealOuest.
Cette formation de la CMA« Vendre et argumenter », animée par un intervenant, m’avait donné des ailes. Elle m’a aidé à porter un regard beaucoup plus respectueux sur mon travail. J’en profite pour saluer le travail remarquable qu’ils font auprès des artisans. Les formations sont de qualité et aident concrètement les entrepreneurs en leur donnant des outils leur permettant de s’insérer dans le monde professionnel avec plus de confiance. Je conseille à tous les artisans créateurs de se rapprocher des chambres des métiers pour bénéficier de ces formations si variées, qui passent par l’organisation, la gestion, le management, la vente, la communication, le marketing….Bref.
Surprise !
j’ai eu une réponse favorable très, très rapidement de la boutique de créateurs. Je n’ai pas encore rencontré toute l’équipe, seulement 2 créatrices. Elles étaient présentes lors de mon installation (Sandrine Hamel, céramiste qui est, je crois, la créatrice de la boutique, et Lili Froger, mosaïste, qui m’avait répondu un grand oui et que j’avais rencontré avant d’accepter le contrat).
C’est la pleine période de Noël. Cela me paraît bizarre de vendre d’autres créateurs sans les connaître, sans connaître leur démarche créative non plus. De mon côté, j’ai posé pas mal de questions lors de mon installation, donc je m’estime capable de répondre aux éventuelles questions de la clientèle. Pour mes produits, j’ai essayé de mettre un maximum d’informations sur mes fiches tarifs : entre le papier fait main, les différents grammages, l’histoire de chaque carnet… Je me demande comment font les autres créateurs pour parler de mon travail ???
Lien vers le FB la boutique Regards de Créateurs