• couverture enfant
    art textile,  Fragements de vie

    Août chez Vert Garance, les ateliers vlogs continuent !

    Bien le bonjour à vous qui passez par ici, déjà la mi Août, le temps passe et ici il n’y a pas d’ennui… On pourrait même dire que le rythme de l’entreprenariat s’invite petit à petit dans ma vie même si les résultats visibles sont encore loin de l’être.

    Je garde confiance et les ateliers Vlogs me montrent que j’avance, je fais bel et bien face à la procrastination. Le plus dur dans cette création d’entreprise c’est la solitude, on m’avait pourtant prévenu mais j’avoue que c’est pas facile et surtout en ce mois d’Aout où fournisseurs et partenaires sont en vacances… Allez, haut les cœurs, dans moins d’une semaine on pourra dire “bye bye Aout” et “bonjour septembre”…

    En attendant je vous glisse dans ce message les 2 derniers ateliers vlogs.

  • art textile
    création entreprise,  Fragements de vie

    Mon histoire avec la fibre textile

    Fibre textile : Laine, dentelle, galon et bout de tissu.

    J’ai toujours été entouré de fibres textiles, et ce depuis mon enfance. Ma mère adoptive avait un élevage de lapin angora. Elle filait et tricotait sa laine elle même. Elle nous confectionnait nos vêtements. Autant dire que les travaux d’aiguille n’avaient aucun secret pour elle. Plus tard, lorsque je me suis orientée professionnellement vers le spectacle vivant ( la danse puis le cirque), les matières textiles m’entouraient toujours. À chaque nouveau spectacle il y avait une création de personnage, et qui dit nouveau personnage dit nouveaux costumes (souvent confectionnés dans des matières fluides pour rendre le mouvement aisé. Pour personnaliser ces costumes, chacun faisait de la récupération de bouton, galons, dentelles…).  Enfin, le textile m’accompagnait également dans l’aménagement de mon petit lieu de vie, à savoir ma caravane.

    Ma passion et mon besoin de manipuler des matières textiles est viscérale. Le contact avec le textile est primordial car ça remplit mon être, me rassure, me console, et surtout m’inspire.

    L’expérience professionnelle loin de la fibre textile

    Après le spectacle, puis après ma formation d’art-thérapie (n’ayant pas débouché sur une carrière en institution) j’ai alors fait une tentative professionnelle dans la reliure qui a été peu fructueuse. C’est alors qu’une une petite descente aux enfers a pris place, en partie à cause du Covid…. Mais une visite éclaire de ma mère m’annonçant qu’elle me lègue :

    • son rouet pour filet la laine,
    • son métier à tisser,
    • sa machine à coudre,
    • ses restes de laines à foison et surtout ses kilogrammes de vieux drap d’antan en lin et coton à fait naître une évidence.

    Je ne veux pas que toute cette matière disparaisse en décheterie!

    Ma décision est prise : mettre le textile au cœur de mon activité.

    Grâce à l’art textile je vais la transformer ! Le déclic final, celui du :

    • « je n’ai pas le choix,
    • il faut y aller,
    • je veux contribuer au monde,
    • je veux que mes enfants puissent grandir dans un monde plus vertueux,
    • j’accepte cette mission,
    • je fais la promesse de faire du mieux que je peux » est apparu en voyant le reportage d‘Hugo Clément.
    patchwork

    L’upcycling, le zéro déchet ou la seconde chance ?

    Aujourd’hui c’est un engagement que je prends. Je veux créer avec des matières textiles récupérées qui seront transformées selon mes besoins. Des tissus plus souvent en coton ou en lin, qui pourront être ennoblies par mes soins, c’est-à-dire teintés, imprimés. Tous ces morceaux de tissu seront, assemblés, cousus et pourquoi pas brodés. Si le mouvement contre la fast fashion emploie le mot d’upcylé, d’autres disent qu’il s’agit de Zéro déchet. Pour moi, je redonne une chance à l’existant et je raconte une nouvelle histoire.

    De la couverture à l’art mural au sein d’un studio de design.

    Et pour être sure qu’un maximum de tissu soit transformé, j’ai décidé de faire de la couverture, de l’art mural qui, lui, me permet de mélanger des techniques ancestrales et de techniques contemporaines. Pour être encore davantage sûre d’aller au bout de mon envie, j’ai décidé d’investir dans une machine professionnelle. Elle s’appelle longArm et elle va me permettre de matelasser les surfaces que je vais créer.

    Le studio de design textile Vert Garance est bel et bien en train de naître.

    teinture végétale genade
  • teinture ortie
    Fragements de vie,  Teinture végétale

    La teinture à l’ortie

    La teinture végétale à l’ortie.

    Pour cette nouvelle expérience de teinture naturelle, C’est par une matinée pluvieuse que je suis allée ramasser des orties avec mes loulous qui sont d’excellents assistants. J’aime ces moments en famille où je travaille et où je peux les sensibiliser aux plantes.

    Je n’ai ramassé que la tête avec mon ciseau en veillant à regarder sous les feuilles s’il n’y avait pas de maladie ou des œufs d’insecte. Loin de moi l’idée de déloger ces petites bêtes si importantes pour la biodiversité.

    Utiliser le végétal pour l’art-textile.

    De retour à la maison, j’ai utilisé mon pot d’aluminium, j’ai pesé mes orties pour avoir une référence. Dans la teinture je ne suis pas une puriste de la précision car je pars du principe que toutes mes teintures sont destinées à de l’art textile, et non a être reproduite à l’identique. C’est une teinture qui capte l’instant présent.

    Le tissu que j’ai utilisé était du coton mordancé au lait de soja. Je souligne en passant que j’aime de plus en plus cette méthode de mordançage… Quand je serai plus sure des résultats j’en ferai un post. En attendant revenons à nos orties.

    Le secret de la teinture à l’ortie.

    Le secret dans cette teinture c’est de chauffer longtemps la préparation sans jamais faire bouillir les plantes (sinon la couleur serait « brûlée »). Attention : l’eau doit juste recouvrir les feuilles, ne surtout pas trop en mettre. Quand le moment de tremper les tissus sera venu, nous pourrons rajouter de l’eau au bain… Il faut nous rappeler qu’à ce stade, on essaie de récupérer la substantifique moelle pour une couleur la plus pure.

    Après cette première cuisson, on laissera refroidir tranquillement puis on pourra chauffer la préparation une deuxième fois. Ensuite arrivera le temps de la transformation et de l’oxydation de la teinture.

    C’est bien d’attendre 2 jours pour avoir une jolie teinte vert-de-gris, une couleur tendre et délicate.

    Enfin nous allons rallonger le bain, réchauffer la teinture, et plonger notre tissu sans oublier de le brasser afin d’avoir une couleurs de teinture la plus uniforme possible. Comme d’habitude il faut faire sécher le tissu à l’abri du soleil.

    La teinture à l’ortie est-elle solide?

    Point de vue de la Solidité, je ne suis encore qu’à l’étape du test. Il faut que je lave plusieurs fois le tissu et le fasse sécher pour voir si la couleur est résistante… Après il est toujours possible de reteindre par la suite le tissu.

    Personnellement, j’aime les couleurs avec un aspect délavé, alors ça me va et je suis sûre qu’avec la couleur rose de l’avocat le combo fera fureur. A essayer.

  • art textile

    Février 2023 le mois de la recherche

    Mon mois de février est toujours consacré à la recherche et l’expérimentation.

    Cette année j’ai voulu participer à nouveau au défi “recette de tissu” de l’artiste textile Jane Emerson. Mais j’avoue avoir été beaucoup moins inspirée par les thèmes demandés : 28 jours de thèmes, tous différents, imposés. J’ai ressenti une sensation de lourdeur et de survole. Je pense que j’aurais aimé choisir un thème et pouvoir l’approfondir, pouvoir créer plusieurs versions jusqu’à satisfaction. Le fait d’avoir un thème par jour n’était pas du tout agréable là où l’année dernière j’étais plus inspiré et sur lequel je m’étais lâchée. Cette année, j’ai donc ressenti beaucoup de frustration et à la fois je suis heureuse d’avoir été au bout et de pouvoir analyser le négatif du positif. Cela signifie que j’ai évolué dans le bon sens et qu’aujourd’hui, j’ai juste plus d’exigence dans ma façon de créer autour du textile.

    Une autre problématique que j’ai rencontrée, ce mois-ci, a été le fait d’avoir voulu développer ce que sera mon entreprise.

    Répondre à :

    • quoi : qu’est-ce que je vais proposer sachant que j’ai plein de possibilités, de savoir-faire et que tout me passionne autour de l’univers du textile.
    • Pour qui : cela m’a pris beaucoup de temps et je n’ai toujours pas de réponse clair.

    Alors peut-être qu’il faut, comme ce blog, commencer quelque part, les choses s’affineront avec le temps. Mais j’avoue que cette situation est un peu déstabilisante. Mars arrive, il me restera un mois pour expérimenter ce que je veux proposer. j’aimerais vraiment que la situation s’éclaircisse (Ma bonne fée où es-tu?). j’ai besoin de partir de mon emploi actuel qui m’empêche d’avancer ! Un peu comme si, étant un le chemin, je me retrouve (au figuré) devant 4 sentiers assez sombres sans savoir lequel prendre.

    Je ne vois aucun souci et accepte que tout ne soit pas clair, je suis sur la dernière ligne droite, celle du choix, et en dédramatisant je suis juste à un carrefour de ma vie, quoi! Car finalement tout est histoire de choix. Alors avec joie je dis, bonjour à Mars, je me prépare à accueillir toutes les opportunités qui vont se présenter à moi avant la fin de mon CDD le 31 du mois.

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  • Pratique artistique

    Ma passion pour la broderie

    Et si on parlait broderie.

    Avez-vous passé de joyeuses fêtes de Noël ?

    Aujourd’hui, je suis d’humeur à vous parler de mon rapport à la broderie.

    Ma passion pour les travaux d’aiguilles

    Elle a commencé dès mon plus jeune âge. Ma mère, qui était femme au foyer, cousait beaucoup, tricotait et brodait beaucoup également. Elle tissait aussi à la machine, faisait du crochet… Toute mon enfance, je l’ai regardée, imitée, et un jour le Père Noël m’a apporté une machine à coudre rose. J’ai toujours été nulle en tricot. Quant au crochet, je connais bien les points mais je suis toujours obligée, à un moment de l’ouvrage, de téléphoner à ma maman pour lui demander un détail technique.

    À l’âge de 8 ans, le toujours fameux Père Noël m’a offert ma première « bible » des points de broderie. J’ai tout de suite accroché avec la broderie. Elle est depuis ce jour restée une de mes activités de travaux d’aiguilles préférées, avec le tissage (manuel).

     

    Ce que j’aime dans la broderie :

    C’est les différentes matières de fil et la multitude de couleur de fil existante. J’aime travailler en couleur analogue et c’est un bonheur de trouver des couleurs si proches dans le nuancier. Impossible de se tromper de couleur en travaillant ainsi, et si je veux aller plus loin, travailler des chromatiques complexes, je peux vraiment expérimenter beaucoup de pistes de travail. C’est pour ces raisons, pour cette palette de possibilités, que la broderie est, pour moi, une activité pleine de ressources.

    Pour les points, c’est pareil ! Il en existe une multitude, plus ou moins durs. Mais les points les plus simples, bien maîtrisés et agencés d’une manière originale, sont du plus bel effet. Connaissez-vous le « slow stitch » ? C’en est une preuve évidente. Et là encore les possibilités sont infinies. Un autre exemple de points simple et qui donne un rendu incroyable : le Sashiko. Je trouve cette technique incroyablement belle. C’est une broderie Japonaise qui était utilisée jadis pour réparer les vêtements usagés, les consolider. Aujourd’hui c’est une broderie décorative.

    Les points que j’affectionne ce sont les points festonnés, les points de chaînette et d’épine.

     

    Les Bienfaits de la broderie

    La broderie est pour moi une activité reposante et déstressante, car elle demande de la concentration et de la minutie. C’est donc mon activité du soir pour faire redescendre la pression de la journée. Ce qu’il y a de chouette dans cette activité, c’est qu’elle ne demande pas de place. Elle ne nécessite pas non plus de beaucoup de matériel : seuls une aiguille, du fil et du tissu sont nécessaires.

    On peut choisir une broderie réaliste que l’on effectue à partir d’un dessin (soit fait par soi-même ou en l’ayant décalqué), mais on peut aussi broder de « la forme ». Il est également très intéressant de se lancer sans idées particulières, car ça permet à notre créativité de s’exprimer pleinement.

     

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