-
Retour sur le salon Pour l’amour du fil (première partie)
Du 17 au 20 Avril se tenait le salon Pour l’amour du fil à Nantes (44).
Pour cette 15é édition, des grands noms du domaine de l’Art textile étaient réunis.
Mais avant tout, Pour l’amour du fil est le rendez-vous incontournable pour celles et ceux qui aiment coudre. Un grand choix de stands de fournitures pour broder, coudre, tisser, s’exprimer avec des matières créatives étaient proposé. Les amoureux du fils pouvaient y trouver leur bonheur, aussi bien dans la rencontre avec d’autres créateurs qu’avec des fournitures actuelles et qualitatives.
Je fus invitée par Laurence Hesry, du groupe facebook Simply vintage Addict, à participer au Coin des blogueuses.
Cet espace a été imaginé pour échanger, poser des questions, regarder des démonstrations de blogueuses et instagrameuses actives sur les réseaux sociaux. L’univers du patchwork n’était pas le seul représenté, car s’y trouvait également l’univers des brodeuses, tricoteuses, crocheteuses, couturières.
Les mots d’ordre de ce Coin des Blogueuses sont convivialités, bonne humeur, rigolades, joie, légèreté. Pour y avoir passé 3 jours, j’ai souvent eu des crampes à la mâchoire et j’en suis ressortie avec une telle énergie, que des idées créatives à réaliser dans les prochains mois n’ont pas manqué de germer.
Je remercie chaque blogueuse/couturière pour ces bons moments, voici quelques liens d’entre elles :
- https://www.instagram.com/laurencehesry/
- https://www.instagram.com/aiguillepirate/
- https://www.instagram.com/mclovinnotwar/
- https://www.instagram.com/kakotille/
- https://www.instagram.com/ginacie/
- https://www.instagram.com/patchwork_inspirations/
- https://www.instagram.com/ateliercocopatch/
- https://www.instagram.com/verveine.et.lin/
- https://www.instagram.com/alicegerfault/
Les artistes qui m’ont émus.
gros coup de cœur pour le travail de Justine qui s’articule à partir de broderie Ancienne. En se basant sur une seule couleur, elle va déconstruire, « débroder », les parties inintéressantes et ne garder que ce qui lui parle. Elle va alors reconstruire la broderie d’origine en y ajoutant des éléments de son cru et ainsi raconter une nouvelle histoire. Celle-ci ne manque pas d’y apporter un sens nouveau ainsi qu’un message puissant. En résulte une œuvre souvent pleine de malice qui s’inscrit entre le mot et cette nouvelle image constituée. C’est malin, pertinent, parfois insolent, mais toujours juste. C’est drôle d’ailleurs de constater cette similitude entre son prénom, Justine, et le mot juste…
J’ai découvert son travail en janvier. En effet, des réservations pour des ateliers ont été mises en ligne par le salon, et j’ai tout de suite repéré son atelier sur les bols. Etant attirée depuis quelque temps par le volume, c’était certain, j’avais envie de tenter l’expérience ! Malheureusement, dès début février, son cours était complet. Cependant, lors du salon, j’ai pu voir ces grandes œuvres.
Son travail avec la soie est lumineux. Elle n’hésite pas à la mélanger avec des tissus mats, mais aussi avec d’autres, chatoyants. Elle travaille beaucoup avec les couleurs et les jeux de nuances. J’ai assisté à une présentation où elle échangeait sur son processus de création. J’ai dans mon cœur ressenti beaucoup de chaleur. Pourquoi ? Elle a ce même chemin instinctif que je peux avoir, celui de composer, couper et recomposer.
Elle travaille sur la chute des formes et la teinture de ses propres tissus, ce qui explique cette variété de couleurs et ces nombreuses nuances. Elle a expliqué avoir commencé à teindre car, dans son pays, en Argentine, elle n’arrivait pas à trouver de beau tissu patchwork. En tous cas bravo Madame pour cette créativité, cette façon de faire du beau avec peu de chose ! J’ai découvert une femme généreuse, prête à échanger malgré notre différence de langue. C’est toujours incroyable d’avoir accès à de grands artistes.
Mes expositions : coup de cœur !
J’ai découvert pour la première fois son travail lorsque j’étais élève au conservatoire de Paris, il y a plus de 20 ans. Je suis tombée à la fnac sur son livre carnet brodé que j’ai acheté sans me poser de questions. Il m’a accompagné à partir de ce moment et reste toujours d’actualité. Ce livre était mon moment d’évasion, d’une certaine manière, en étant loin de ma famille, il y avait comme quelque chose de familier qui me rappelait ma mère en train de broder.
L’univers de Léa allait beaucoup plus loin que l’univers de ma maman puisque c’était la première fois que je voyais « en image » toutes ces différentes matières brodées et ce mélange de couleurs. Voir en vrai son travail au salon Pour l’amour du fil m’a procuré une joie immense, ! J’avais, en plus de mon livre et de ses photos, du relief en face de moi à travers ces œuvres physiques. J’ai aussi constaté son évolution en tant qu’artiste puisque les œuvres choisies pour l’occasion permettaient de retracer tout son parcours.
Elle est sans aucun doute la première à m’avoir montré le chemin de la créativité en textile. Sans que je le sache à l’époque, mon chemin de vie allait m’amener à travailler la matière textile.
C’est un travail tout en finesse que j’ai découvert, travail réalisé en tissu et fil. Ce qui m’a beaucoup touché, c’est le propos qu’elle développe autour du voyage, le fait d’utiliser la matière textile pour nous raconter son expérience de rencontre avec différents lieux. Grand respect pour sa carte sur la Martinique et sa citation d’Aimé Césaire…..
Dans le prochain article, je continuerai à vous faire par de mes achats, livre et fournitures mais cette fois ci en version Vlog… Alors restez à l’écoute
Une belle journée à vous et à bientôt
NOTA : pour découvrir les univers des artistes citées ci-dessus, cliquez sur leur nom.
-
L’exposition au Mar’Mousse (plérin, 22)
J’ai demandé à Moon de faire un bilan de l’exposition que j’ai tenu au Mar’Mousse pendant 3 mois. C’est de son œil extérieur que qu’il rédige cet article, avec distanciation et recul. Pour info avec Moon on a eu un blog commun il y a quelques années que j’ai adoré tenir avec lui. Il s’occupait de la partie mots littéraires et je m’occupais des défis graphiques et créatifs. Le blog s’appelait : des mots et des couleurs. Puis il a fait cavalier seul sur son webzine Litzic.
Les lieux
Le hasard des calendriers est parfois source de belles expériences. C’est ainsi que Marielle a pu exposer ses œuvres au Mar’mousse, cave et bar à bières situé au port du légué, port séparant Saint-Brieuc et Plérin (il se trouve côté Plérin pour l’anecdote). Ce bar, installé en lieu et place d’entrepôts où étaient stockés, il y a encore une dizaine d’années, des plaques de placoplâtre, est un mélange de pierre et de bois, ainsi qu’un lieu fréquenté par une clientèle dynamique et adepte des bonnes bières artisanales.
Tous les trois mois le lieu organise une exposition et, à la faveur d’un désistement de dernière minute, Marielle a pu y déposer ses œuvres. Malgré une installation difficile, le résultat s’avère saisissant, notamment lorsque les tableaux textiles habillent les murs de pierre. Ils les réchauffent instantanément et ajoutent un côté cocon indéniable. Y étaient visibles, à cette exposition, des tableaux textiles mais également des work in progress, des pistes de travail, des balbutiements, des réflexions.
Accrochés, tant bien que mal, sur un mur noir, c’est la lumière qui émane de ces essais qui frappe l’oeil du néophyte. Qu’il soit venu pour boire un verre ou qu’il se soit déplacé pour l’occasion, des éléments l’intriguent instantanément, comme ces bribes de phrases, ces impressions poétiques, ces matières duveteuses, chaleureuses. Mais les textures étonnent tout autant, l’envie de toucher est palpable et certains ne se privent pas de découvrir, de la pulpe des doigts, les matières en présence. Les avis sont unanimes, tous apprécient l’originalité du travail, le regard de l’artiste, les assemblages de couleurs et de formes. Bien que l’endroit ne soit pas spécialement dédié à l’art, celui de Marielle aimante les regards, déclenche leur salve d’émotions. Difficile de rester insensible à son travail, il invite à tant de rêveries que tout de suite nous sommes happés par lui.
Le vernissage
Lors du vernissage, les louanges ont fleuri de partout. En plus de ses œuvres textiles, des carnets tissus étaient visibles et l’univers proposé par Marielle a énormément ému quelques personnes. Certains saluaient le côté viscéral des toiles, d’autres sa douceur. Chacun y allait de son ressenti, lequel, façonné par une histoire lui étant propre, n’a pu qu’exprimer une part de vérité. L’expérience en tout cas s’est avérée positive, l’affluence étant au rendez-vous, même si génératrice de stress (celui de vouloir bien faire les choses étant extrêmement présent) et de fatigue (être sollicité de la sorte n’est pas si fréquent).
Alors que l’exposition se termine, une autre est déjà en préparation. Celle-ci est le fruit d’une visite au Mar’Mousse, et d’un coup de cœur pour le travail exposé. Ainsi, Marielle se rendra prochainement dans le Loiret, dans un endroit magnifique pour vous faire découvrir son travail et ses nouvelles évolutions.
Texte rédigé par Moon.
Retrouver Marielle sur son instagram
Quelques ressources antérieurs qui annoncées l’expo :
une interview radio à Radio Activ et un article de presse : bonne écoute et lecture
-
Août chez Vert Garance, les ateliers vlogs continuent !
Bien le bonjour à vous qui passez par ici, déjà la mi Août, le temps passe et ici il n’y a pas d’ennui… On pourrait même dire que le rythme de l’entreprenariat s’invite petit à petit dans ma vie même si les résultats visibles sont encore loin de l’être.
Je garde confiance et les ateliers Vlogs me montrent que j’avance, je fais bel et bien face à la procrastination. Le plus dur dans cette création d’entreprise c’est la solitude, on m’avait pourtant prévenu mais j’avoue que c’est pas facile et surtout en ce mois d’Aout où fournisseurs et partenaires sont en vacances… Allez, haut les cœurs, dans moins d’une semaine on pourra dire « bye bye Aout » et « bonjour septembre »…
En attendant je vous glisse dans ce message les 2 derniers ateliers vlogs.
-
Mon histoire avec la fibre textile
Fibre textile : Laine, dentelle, galon et bout de tissu.
J’ai toujours été entouré de fibres textiles, et ce depuis mon enfance. Ma mère adoptive avait un élevage de lapin angora. Elle filait et tricotait sa laine elle même. Elle nous confectionnait nos vêtements. Autant dire que les travaux d’aiguille n’avaient aucun secret pour elle. Plus tard, lorsque je me suis orientée professionnellement vers le spectacle vivant ( la danse puis le cirque), les matières textiles m’entouraient toujours. À chaque nouveau spectacle il y avait une création de personnage, et qui dit nouveau personnage dit nouveaux costumes (souvent confectionnés dans des matières fluides pour rendre le mouvement aisé. Pour personnaliser ces costumes, chacun faisait de la récupération de bouton, galons, dentelles…). Enfin, le textile m’accompagnait également dans l’aménagement de mon petit lieu de vie, à savoir ma caravane.
Ma passion et mon besoin de manipuler des matières textiles est viscérale. Le contact avec le textile est primordial car ça remplit mon être, me rassure, me console, et surtout m’inspire.
L’expérience professionnelle loin de la fibre textile
Après le spectacle, puis après ma formation d’art-thérapie (n’ayant pas débouché sur une carrière en institution) j’ai alors fait une tentative professionnelle dans la reliure qui a été peu fructueuse. C’est alors qu’une une petite descente aux enfers a pris place, en partie à cause du Covid…. Mais une visite éclaire de ma mère m’annonçant qu’elle me lègue :
- son rouet pour filet la laine,
- son métier à tisser,
- sa machine à coudre,
- ses restes de laines à foison et surtout ses kilogrammes de vieux drap d’antan en lin et coton à fait naître une évidence.
Je ne veux pas que toute cette matière disparaisse en décheterie!
Ma décision est prise : mettre le textile au cœur de mon activité.
Grâce à l’art textile je vais la transformer ! Le déclic final, celui du :
- « je n’ai pas le choix,
- il faut y aller,
- je veux contribuer au monde,
- je veux que mes enfants puissent grandir dans un monde plus vertueux,
- j’accepte cette mission,
- je fais la promesse de faire du mieux que je peux » est apparu en voyant le reportage d‘Hugo Clément.
L’upcycling, le zéro déchet ou la seconde chance ?
Aujourd’hui c’est un engagement que je prends. Je veux créer avec des matières textiles récupérées qui seront transformées selon mes besoins. Des tissus plus souvent en coton ou en lin, qui pourront être ennoblies par mes soins, c’est-à-dire teintés, imprimés. Tous ces morceaux de tissu seront, assemblés, cousus et pourquoi pas brodés. Si le mouvement contre la fast fashion emploie le mot d’upcylé, d’autres disent qu’il s’agit de Zéro déchet. Pour moi, je redonne une chance à l’existant et je raconte une nouvelle histoire.
De la couverture à l’art mural au sein d’un studio de design.
Et pour être sure qu’un maximum de tissu soit transformé, j’ai décidé de faire de la couverture, de l’art mural qui, lui, me permet de mélanger des techniques ancestrales et de techniques contemporaines. Pour être encore davantage sûre d’aller au bout de mon envie, j’ai décidé d’investir dans une machine professionnelle. Elle s’appelle longArm et elle va me permettre de matelasser les surfaces que je vais créer.
Le studio de design textile Vert Garance est bel et bien en train de naître.
-
La teinture à l’ortie
La teinture végétale à l’ortie.
Pour cette nouvelle expérience de teinture naturelle, C’est par une matinée pluvieuse que je suis allée ramasser des orties avec mes loulous qui sont d’excellents assistants. J’aime ces moments en famille où je travaille et où je peux les sensibiliser aux plantes.
Je n’ai ramassé que la tête avec mon ciseau en veillant à regarder sous les feuilles s’il n’y avait pas de maladie ou des œufs d’insecte. Loin de moi l’idée de déloger ces petites bêtes si importantes pour la biodiversité.
Utiliser le végétal pour l’art-textile.
De retour à la maison, j’ai utilisé mon pot d’aluminium, j’ai pesé mes orties pour avoir une référence. Dans la teinture je ne suis pas une puriste de la précision car je pars du principe que toutes mes teintures sont destinées à de l’art textile, et non a être reproduite à l’identique. C’est une teinture qui capte l’instant présent.
Le tissu que j’ai utilisé était du coton mordancé au lait de soja. Je souligne en passant que j’aime de plus en plus cette méthode de mordançage… Quand je serai plus sure des résultats j’en ferai un post. En attendant revenons à nos orties.
Le secret de la teinture à l’ortie.
Le secret dans cette teinture c’est de chauffer longtemps la préparation sans jamais faire bouillir les plantes (sinon la couleur serait « brûlée »). Attention : l’eau doit juste recouvrir les feuilles, ne surtout pas trop en mettre. Quand le moment de tremper les tissus sera venu, nous pourrons rajouter de l’eau au bain… Il faut nous rappeler qu’à ce stade, on essaie de récupérer la substantifique moelle pour une couleur la plus pure.
Après cette première cuisson, on laissera refroidir tranquillement puis on pourra chauffer la préparation une deuxième fois. Ensuite arrivera le temps de la transformation et de l’oxydation de la teinture.
C’est bien d’attendre 2 jours pour avoir une jolie teinte vert-de-gris, une couleur tendre et délicate.
Enfin nous allons rallonger le bain, réchauffer la teinture, et plonger notre tissu sans oublier de le brasser afin d’avoir une couleurs de teinture la plus uniforme possible. Comme d’habitude il faut faire sécher le tissu à l’abri du soleil.
La teinture à l’ortie est-elle solide?
Point de vue de la Solidité, je ne suis encore qu’à l’étape du test. Il faut que je lave plusieurs fois le tissu et le fasse sécher pour voir si la couleur est résistante… Après il est toujours possible de reteindre par la suite le tissu.
Personnellement, j’aime les couleurs avec un aspect délavé, alors ça me va et je suis sûre qu’avec la couleur rose de l’avocat le combo fera fureur. A essayer.
-
Février 2023 le mois de la recherche
Mon mois de février est toujours consacré à la recherche et l’expérimentation.
Cette année j’ai voulu participer à nouveau au défi « recette de tissu » de l’artiste textile Jane Emerson. Mais j’avoue avoir été beaucoup moins inspirée par les thèmes demandés : 28 jours de thèmes, tous différents, imposés. J’ai ressenti une sensation de lourdeur et de survole. Je pense que j’aurais aimé choisir un thème et pouvoir l’approfondir, pouvoir créer plusieurs versions jusqu’à satisfaction. Le fait d’avoir un thème par jour n’était pas du tout agréable là où l’année dernière j’étais plus inspiré et sur lequel je m’étais lâchée. Cette année, j’ai donc ressenti beaucoup de frustration et à la fois je suis heureuse d’avoir été au bout et de pouvoir analyser le négatif du positif. Cela signifie que j’ai évolué dans le bon sens et qu’aujourd’hui, j’ai juste plus d’exigence dans ma façon de créer autour du textile.
Une autre problématique que j’ai rencontrée, ce mois-ci, a été le fait d’avoir voulu développer ce que sera mon entreprise.
Répondre à :
- quoi : qu’est-ce que je vais proposer sachant que j’ai plein de possibilités, de savoir-faire et que tout me passionne autour de l’univers du textile.
- Pour qui : cela m’a pris beaucoup de temps et je n’ai toujours pas de réponse clair.
Alors peut-être qu’il faut, comme ce blog, commencer quelque part, les choses s’affineront avec le temps. Mais j’avoue que cette situation est un peu déstabilisante. Mars arrive, il me restera un mois pour expérimenter ce que je veux proposer. j’aimerais vraiment que la situation s’éclaircisse (Ma bonne fée où es-tu?). j’ai besoin de partir de mon emploi actuel qui m’empêche d’avancer ! Un peu comme si, étant un le chemin, je me retrouve (au figuré) devant 4 sentiers assez sombres sans savoir lequel prendre.
Je ne vois aucun souci et accepte que tout ne soit pas clair, je suis sur la dernière ligne droite, celle du choix, et en dédramatisant je suis juste à un carrefour de ma vie, quoi! Car finalement tout est histoire de choix. Alors avec joie je dis, bonjour à Mars, je me prépare à accueillir toutes les opportunités qui vont se présenter à moi avant la fin de mon CDD le 31 du mois.
-
Ma passion pour la broderie
Et si on parlait broderie.
Avez-vous passé de joyeuses fêtes de Noël ?
Aujourd’hui, je suis d’humeur à vous parler de mon rapport à la broderie.
Ma passion pour les travaux d’aiguilles
Elle a commencé dès mon plus jeune âge. Ma mère, qui était femme au foyer, cousait beaucoup, tricotait et brodait beaucoup également. Elle tissait aussi à la machine, faisait du crochet… Toute mon enfance, je l’ai regardée, imitée, et un jour le Père Noël m’a apporté une machine à coudre rose. J’ai toujours été nulle en tricot. Quant au crochet, je connais bien les points mais je suis toujours obligée, à un moment de l’ouvrage, de téléphoner à ma maman pour lui demander un détail technique.
À l’âge de 8 ans, le toujours fameux Père Noël m’a offert ma première « bible » des points de broderie. J’ai tout de suite accroché avec la broderie. Elle est depuis ce jour restée une de mes activités de travaux d’aiguilles préférées, avec le tissage (manuel).
Ce que j’aime dans la broderie :
C’est les différentes matières de fil et la multitude de couleur de fil existante. J’aime travailler en couleur analogue et c’est un bonheur de trouver des couleurs si proches dans le nuancier. Impossible de se tromper de couleur en travaillant ainsi, et si je veux aller plus loin, travailler des chromatiques complexes, je peux vraiment expérimenter beaucoup de pistes de travail. C’est pour ces raisons, pour cette palette de possibilités, que la broderie est, pour moi, une activité pleine de ressources.
Pour les points, c’est pareil ! Il en existe une multitude, plus ou moins durs. Mais les points les plus simples, bien maîtrisés et agencés d’une manière originale, sont du plus bel effet. Connaissez-vous le « slow stitch » ? C’en est une preuve évidente. Et là encore les possibilités sont infinies. Un autre exemple de points simple et qui donne un rendu incroyable : le Sashiko. Je trouve cette technique incroyablement belle. C’est une broderie Japonaise qui était utilisée jadis pour réparer les vêtements usagés, les consolider. Aujourd’hui c’est une broderie décorative.
Les points que j’affectionne ce sont les points festonnés, les points de chaînette et d’épine.
Les Bienfaits de la broderie
La broderie est pour moi une activité reposante et déstressante, car elle demande de la concentration et de la minutie. C’est donc mon activité du soir pour faire redescendre la pression de la journée. Ce qu’il y a de chouette dans cette activité, c’est qu’elle ne demande pas de place. Elle ne nécessite pas non plus de beaucoup de matériel : seuls une aiguille, du fil et du tissu sont nécessaires.
On peut choisir une broderie réaliste que l’on effectue à partir d’un dessin (soit fait par soi-même ou en l’ayant décalqué), mais on peut aussi broder de « la forme ». Il est également très intéressant de se lancer sans idées particulières, car ça permet à notre créativité de s’exprimer pleinement.
Suivez-moi sur Instagram